légendes de blurrydalela légende dit...Le cimetière marin des égarés ≡ whalers bankDébris de bateaux, coraux déplacés, desséchés, roches entassées poussées çà-et-là par le ras-de-marée, ayant bâti un paysage aux airs lugubres en hiver, voile brumeux donnant l’impression que par-delà la jetée, les roches et les algues ressemblent à des corps gisant dans l’eau. Un air d’espace désolé, lieu de pèlerinage pour les proches des disparu·es, cette vieille légende pousse à croire qu’un jour, l’eau finira par rendre celleux qu’elle a emporté·es. Mais il n’y a bien que l’été pour redonner une vie chaleureuse à cet endroit : faune et flore sous-marine luxuriante, lieu touristique incontournable de Blurrydale, véritable sanctuaire naturel de l’Atlantique.
l'afterlife ≡ pleasant valleyBar abandonné, ancien bistrot dont les tenancier·ères ont mal tourné, un lieu mystérieux, mais chargé d’histoire, saccagé au fil des années et laissé à l’abandon, carrelage d’un sol saccagé, mêlé aux bris de verre de bouteilles abandonnées et de suie des feux de camps improvisés des soirées clandestines : le légendaire comptoir de bois survivant au gré des âges, régulièrement poncé et vernis à crée la réputation de lieu hanté à ce vieux bistrot dont le nom même a été effacé par l’histoire pour devenir « l’Afterlife », le lieu où faire la fête et danser avec les fantômes.
les sorcier·ères de salem ≡ blurrywoodsEt si Salem n’était pas le seul fief des sorcier·ère de la côte est ? La légende raconte qu’un certain clan exilé de pratiquant·es de l’occultisme se seraient exilé·es dans les confins forestiers de la pointe de Cape Cod pour se connecter avec la nature et l’air marin. Il parait que la nuit de Halloween, on peut entendre leurs rires dans les bois et que par moment, on peut retrouver des cercles de cailloux dans le sol dans le sol, traçant leur sillage.
le fantôme du phare ≡ mayflower coveUn guide dans la nuit, jamais ne s’évanouit. C’est une philosophie de vie que le dernier gardien du phare du dernier phare de la côte est a conservé jusqu’à la fin… Ou peut-être même après. Rylee Wiggins n’a pas jamais cessé de prendre soin de son phare selon les dires des locaux, bâtiment laissé à l’abandon et qui pourtant, semble parfois s’illuminer dans la nuit, évènement mystérieux n’ayant jamais été photographié mais dont les échos se font encore ressentir dans les histoires qui en ressortent : pêcheurs dont l’éclairage aurait sauté et étant rentrés à bon port grâce au mystérieux phare en lequel l’odeur du tabac de son précédent tenancier continue d’embaumer les murs.
l'ancre des baleiniers ≡ downtownPersonne n’a jamais trop su qui a sculpté cette ancre de fer, ni qui l’a entraînée jusqu’au centre-ville, placée au cœur d’une fontaine sur la place de la mairie. On raconte qu’antan, les marins venaient se recueillir devant, avant de partir en mer pour se porter chance. Aujourd’hui, cette ancre de trois mètres représente un lieu de pèlerinage pour les explorateur·ices traversant les États-Unis pour aller se recueillir devant ce monument de la pointe de Cape Cod, dernier point d’amorce avec la terre avant de laisser l’horizon se dérober entre le ciel et l’océan.
les sirènes de cape cod bay ≡ cape cod bayD’un côté de l’océan, le chant des baleines, de l’autre côté, celui des sirènes. Belles histoires racontées aux enfants de familles de pêcheurs pour les encourager à se lever chaque matin dans l’espoir d’en apercevoir les écailles, une source d’espoir, un rêve au travers du miroir argenté des eaux matinales portées par les reflets de lune. Créatures mythiques réfugiées, qui se feront entendre pour qui tendra suffisamment l’oreille ou laissera son imagination s’emporter au clapotis des vagues.
Les ovnis de cape cod ≡ barnstable countyCertain·es chassent les tempêtes, d’autres les fantômes, encore d’autres les OVNIS. Élément de décor de la pop culture américaine, pourtant, la petite virgule du Massachusetts attise les curiosités et démultiplie les inquiétudes : à la lisière d’une remarquable activité magnétique venant perturber les appareils photos, les chasseur·euses de comètes viennent s’abreuver de promesses dans la baie depuis des décennies pour tenter d’être la première personne à établir le contact.