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 Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance

Søren Eriksen
Søren Eriksen

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on stage
≡ âge : 36
≡ pronoms : il
Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance 5429be6c346326e8f14d901042a3335d77a1ddb4
≡ statut : Papa poule d'un petit soleil de cinq ans, autour duquel tourne son univers sans discontinue. Workolic entièrement dévoué à sa vocation, il a pour compagnon le célibat. Pas vraiment dans les meilleures dispositions pour goûter aux joies de la vie à deux.
≡ occupation : Chirurgien spécialisé en Traumatologie et Médecine d'urgence, ayant prêté ses mains aux hommes et femmes des forces armées américaines. Cœur impulsif radié et évincé de l'armée pour insubordination. De retour à une pratique de la médecine en milieu hospitalier depuis bientôt deux ans.
≡ activités : Médecin vedette des Blurryknights et éponge magique, assis sur le banc de touche lors des matchs. Prêt à s'emparrer de sa trousse de premiers secours pour aller au chevet d'un joueur blessé sur le terrain.
≡ adresse : (#002 Pleasant Valley) - Une maison un tantinet plus spécieuse qu'un pavillon de province. Sans doute un peu trop grande pour lui et son fils. Comme s'il avait tenu à ce qu'il y ait également de la place pour ces deux autres fragments d'âmes, et cette flamme jumelle qui s'est éteinte.
≡ faceclaim : Tobias Sorensen
≡ crédits : cosmic light & astra
≡ triggers : aucun. Si tu as un doutes, on en parle par mp, n'hésite pas.
≡ warnings : thématique militaire ; thématique médicale ; PTSD ; décès
≡ pronoms irl : il
≡ compte principal : Celui-ci
≡ présence : présent·e.
≡ connexion : régulière
≡ préférences rp : • Une réponse par quinzaine au minimum.
• Aux alentours de -/+ 800 mots et +.
• Écriture à la troisième personne du singulier.
• Dialogues en français.
≡ messages : 956
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() Mer 1 Mai 2024 - 16:14
               

Julian Blackwell, Ciel Girardi et Brandon Bluebird likent ce post.



trigger warnings :  Thématique militaire • thématique médicale • PTSD • décès

Søren Eriksen
feat. Tobias Sorensen


≡ i am what i am



identité. : Eriksen. Patronyme aux embruns scandinaves. Quelques sonorités venues de Copenhague la paisible, où la Petite Sirène se languit sur son rocher. Søren. Un prénom choisi par son père, grand adorateur du philosophe Kirkegaard. Il garde un vieil exemplaire usé de "Crainte et Tourment" sur sa table de chevet, qu'il lit et relit à l'occasion. âge, date et lieu de naissance. :  Søren a vu le jour le deux août mille neuf-cent quatre-vingt sept à Stow dans l'Ohio. Voilà la borne des trente-six ans atteinte depuis presque un an. Les quelques rares lendemains de cuite qui subsistent se font de plus en plus laborieux. De nouveaux devoirs et des responsabilités inattendues les ont progressivement chassés. Au loin pointent l'inconnu et l'incertitude, qui attisent une question lancinante. Sera-t-il à la hauteur ? origines et nationalité. Dans les veines du Joli koeur - comme le surnomment malicieusement les infirmières qui ne manquent jamais une occasion de l’embarrasser - coule le souvenir hyalin et placide de fjords scandinaves méconnus. Américain et immigré de la seconde génération, Doc' est détenteur d'une double nationalité. Même s'il n'a pour l'heure encore jamais posé le pied sur le sol danois. Qui sait, peut-être qu'un jour il s'en retournera aux sources pour baguenauder sur la berge de Copenhague ? Là où il était une fois. statut civil et orientation sexuelle. : L’amant est avant toute chose un ami. De la complicité et la connivence naissent le désir et l’attirance. Tout est toujours question d’alchimie, d’osmose. De feeling et de fluide. Son cœur s’éprend des âmes qui vibrent à la même fréquence que la sienne. Bisexuel - voire demi-sexuel - assumé, le genre de l’être aimé n’a aucune importance et n’entre jamais en ligne de compte lorsqu’il est question d’amour. Aimer est un verbe qu’il se plaît à décliner à tout les temps et à tout les modes. De l'imparfait, au plus-que-parfait en passant par le conditionnel. Workolic entièrement dévoué à ce qu’il estime être une vocation – voire un sacerdoce – il a pour compagnon le célibat. Aux prises avec un PTSD trop souvent refoulé depuis son éviction de l’armée, Søren n’est pas vraiment dans les meilleures dispositions pour goûter aux joies de la vie à deux. Père – ou tuteur légal, comme le qualifie froidement l’administration américaine – d’un jeune afghan aujourd’hui âgé de cinq ans, il continue d’apprivoiser ce nouveau rôle auquel il se dédie assidûment. Autant dire que la quête de l’âme sœur est pour l’heure le cadet de ses soucis. emploi et activité, situation financière. : Chirurgien spécialisé en Médecine d’Urgence et en Traumatologie, il décide de rejoindre les rangs de l’armée sitôt sa résidence achevée. Tour à tour déployé sur le front irakien, syrien et afghan, il sert avec exemplarité sa patrie, en portant assistance aux hommes et aux femmes blessés au combat. Jusqu’au jour où ses pairs le jugent pour insubordination. Son crime ? Avoir secouru et prodigué des soins à un civil lors d’une opération de sauvetage, alors que son unité avait reçu ordre de ne traiter que les soldats alliés. Le verdict est sans appel : coupable. Coupable d’avoir honoré le Serment d’Hippocrate qu’il a jadis prêté. Même s’il ne roule pas sur l’or, Søren a bien conscience qu’il n’est pas pour autant à plaindre. Toutes ces années d’études et de formation sont aujourd’hui récompensées. Jouissant d’un train de vie des plus corrects, il a de quoi offrir à son fils une existence pour le moins agréable. Loin du manque, des privations et de la violence. situation familiale. : Gamin de la middle class. Petit bourgeois coincé entre le haut du panier et la classe ouvrière. Envié par certains, toisé par d'autres. Des parents ingénieurs aimants, présents et qui se sont de tout temps assurés qu'il ne manque de rien, durant son enfance sous les cieux de Stow, non loin d'Akron, dans l'Ohio. Une petite sœur, Ragnhild, avec laquelle il a toujours entretenu de bons rapports, teintés de chamailleries bon-enfants. Père d'un petit garçon de cinq ans rencontré en Afghanistan. Un soleil esseulé qu'il a sauvé de l'extinction, qui n'a plus voulu le lâcher et dont il n'a pas eu le cœur de se séparer. L'adoption, plus qu'une chance : une évidence. à blurrydale depuis. : Bien qu'il connaissait la ville, pour y être déjà venu en de nombreuses occasions du temps de ses études à Harvard et de son internat de médecine ; il n'y a établi sa résidence principale qu'en 2022. Soit peu de temps après sa radiation de l'armée et son retour aux Etats Unis. Besoin de changement, fuite en avant ou retraite en marge du noyau dur de la société ? La question reste entière. Seule certitude, il y a en ce choix l'envie et le souci d'offrir à son fils un cadre de vie paisible, afin qu'il puisse grandir et s'épanouir de la meilleure des manières. Loin de l'agitation et du tumulte des grandes métropoles. Un quotidien quiet, sûr, sans danger. Loin des horreurs, des atrocités et de la barbarie dont ils ont été les témoins aux alentours de Kaboul. quartier. : (#002 Pleasant Valley). Une maison un tantinet plus spécieuse qu'un pavillon de province. Sans doute un peu trop grande pour lui et son fils. Comme s'il avait tenu à ce qu'il y ait également de la place pour ces deux autres fragments d'âmes, et cette flamme jumelle qui s'est éteinte.
traits de caractère. Malgré un physique somme toute athlétique qui lui confère une certaine allure et de la prestance, Søren est de ceux qui apprécient volontiers passer inaperçu et qui se complaisent dans l’ombre. Pourtant éloquent, sa discrétion, sa réserve et sa retenue font de lui quelqu'un de taciturne, silencieux et peu loquace. Calme, pondéré et toujours souriant même quand le cœur n'y est pas, c’est l’archétype du bon pote. Celui qui a toujours un petit mot gentil, ou une attention, qui vous fait vous sentir important et considéré. Celui qui, désarmant de spontanéité et de sincérité, s’enquiert de savoir comment vous allez et qui s’intéresse à vous. Sa politesse, sa courtoisie et sa prévenance tendent à renforcer ses airs de garçon de bonne famille propre sur lui et irréprochable. Ce qui à son grand désarroi, n’est pas sans lui attirer l’agacement - voire parfois la méfiance – d’autrui. À même de conserver son calme dans l'urgence, il est très réactif sous la pression et sait rester efficace au plus fort de la tempête. Des qualités sine qua non et qui lui sont d'un grand secours sur le champ de bataille de la Traumatologie. En dehors aussi d'ailleurs. Acteur né, il est doué pour l’improvisation et sait faire face à l'inattendu. Naïf, crédule, influençable, manipulable et ayant foi en l'être humain ;  il ne voit souvent que le bon chez ses semblables et peine à déceler la méchanceté. Magnanime et clément, il accorde trop facilement son pardon aux personnes lui ayant causé du tort. Diplomate, pacifiste et médiateur dans l'âme, il se retrouve souvent à faire le l’arbitre entre deux hostilités, et réussit la plupart du temps à désamorcer les conflits avant qu’ils ne s’enveniment. Cyclothymique, versatile et sujet à maintes sautes d'humeur, c'est un homme branché sur courant alternatif. Tantôt hyperactif, joyeux et euphorique ; tantôt apathique, anxieux et affligé. Sûrement la faute à toutes ces années passées à servir sous les drapeaux au Moyen-Orient. Complexe et paradoxal, ses multiples nuances et ses nombreuses facettes font de lui un homme quelque peu difficile à cerner. Capable de débattre dans un enthousiasme débordant sur les films d’Ingmar Bergman, et pouvant s’adonner à des marathons télé les week-ends, en s’empiffrant de vieilles séries tel que Friends, Sex & the City, Queer as Folk ou Ally McBeal. Prompt à apprécier l’Automne de Vivaldi ou les Caprices de Paganini, et incapable de résister au plaisir de faire son footing aux premières lueurs de l’aube, avec Destination Calabria d’Alex Gaudino ou Concert for aliens de Machine Gun Kelly à plein volume dans les oreilles.

≡ some little talks

que pensez-vous des disparitions annuelles, quel impact ont-elles sur votre vie ? : De son vivant, Andrew clamait haut et fort à qui voulait bien l’entendre, que toutes ces disparitions n’étaient rien d’autre qu’une vaste machination, mise en place par la ville pour attirer touristes et curieux, et que les disparus était en réalité bien en sécurité, indemnisés et en train de se faire dorer la pilule quelque part. Ce qui avait le chic pour faire sortir Erin de ses gonds, qui trouvait un tel cynisme insultant pour les proches des personnes volatilisées, dévastés par le chagrin. Elle qui est convaincue qu’il existe des mystères et des phénomènes qui échappent totalement à notre compréhension du monde. Prudente et davantage modérée, Tammy s’est toujours montrée pour sa part très circonspecte. Une attitude et une position que partage également Søren. Si certaines disparitions demeurent incompréhensibles ... peut-être que le brouillard entourant certaines d’entre elles peut se dissiper, à la lumière d’une analyse des antécédents et du profil psychologique des individus ? Après tout, il n’est pas rare pour des personnes pas très stables, de tout plaquer sur un coup de tête. De partir loin, d’abandonner du jour au lendemain famille, amis et travail, sans crier gare. Une impulsion motivée par des envies de changements et d’ailleurs. Un curieux besoin de couper les ponts et de ne plus jamais donner de nouvelles, ni même de signes de vie. Dans l’embarras du doute, le Docteur Eriksen appelle cependant tous les 10 janvier ses proches, les implorant par là même de rester bien en sécurité et à l’abri chez eux. Son angoisse est telle qu’il ne quitte pas son fils d’une semelle et se refuse à l’envoyer à l’école ce jour là. Le onze au matin à l’occasion du petit-déjeuner, il passe en revue les contacts de son répertoire pour les appeler ou leur écrire. Chaque notification allège un peu plus le poids de l’enclume lui comprimant les entrailles. Chaque timbre de voix à l’autre bout du fil desserre un peu plus les mâchoires de l’étau broyant son cœur.
un des quatre éléments. L'eau. Natif du Lion et joueur de Water-polo, qui se sent comme un poisson en milieu aqueux. un des cinq sens. : Le toucher. Ses mains, son gagne-pain. Toucher, caresser, frissonner, aimer. un des sept péchés capitaux. : La paresse. Davantage attisée par son éducation un brin puritaine, sa timidité et son côté introverti qui le rendent casanier, que par réelle flemme. une émotion. : La crainte. Comme une compagne de toujours qui n'a jamais été bien loin et qui rode sans cesse, comme un vautour qui décrirait des cercles dans le ciel au-dessus de sa tête. Nature anxieuse qui se décline en filigrane. une odeur. : Celle du dissolvent, qu'utilise Erin pour nettoyer son matériel de peinture. Une odeur qu'il associe volontiers à de délicieuses heures de volupté charnelle. une chanson. : I just want to make love to you d'Etta James. une mauvaise habitude. : S'oublier, ne pas s'écouter et turbiner en permanence. Jusqu'à ce que le corps épuisé n'en puisse plus, mette le holà et l'oblige à lever le pied. un objet du quotidien. : Au vue de la quantité astronomique qu'il utilise tous les jours ; un flacon de gel antibactérien lui semble être une réponse toute indiquée à cette question. une légende de blurrydale. : Les ovnis de cape cod. Probablement celle qui lui paraît la plus à même de trouver une explication concrète, logique et rationnelle. Cartésien, homme de Sciences qui a besoin de comprendre comment les choses fonctionnent et s'articulent. un lieu de blurrydale. Sunfish Creek. Pour son côté secret, privé. Son cadre enchanteur, apaisant. L'impression d'être dans un ailleurs, hors du temps.


❝ i wish i found some better sounds no one's ever heard, i was told when i get older all my fears would shrink but now i'm insecure, and i care what people think, my name's blurryface and i care what you think. ❞

≡ this is your story
1987-2004

D’origines danoises et de confession luthérienne, Søren est issu d’un milieu relativement aisé où la famille occupe une place prépondérante. Les relations qu’il entretient avec ses parents ont toujours été saines, aimantes et bienveillantes. Fier des valeurs qu’ils lui ont transmises, il les trouve cependant un tantinet vieux jeu et puritains sur certains sujets. Ce qui, pour un couple d’ingénieurs, peut passer pour un comble.

Comme il est de bon ton de le faire au Danemark pour les jeunes enfants, ses parents l’ont dirigé vers le scoutisme lorsqu’il avait six ans. Gamin de nature débrouillarde, cette expérience lui a permis d’acquérir un solide bon-sens et d’affûter ses compétences manuelles balbutiantes. Des compétences qui n’ont fait que croître au fil des années. De sa formation de chirurgien, à la survie dans les braquements aux alentours de Bagdad ou de Damas, en passant par les coups de mains prêtés à son père pour retaper le chalet familial dans le Colorado ; son parcours de vie lui a permis de glaner et d’aiguiser des qualités comme l’adaptabilité, la créativité, l’habilité ou encore la dextérité. Faire vite et bien avec les moyens du bord. Tel pourrait être son credo.

Quelques turbulences purent être observées au moment de l’adolescence, où en pleine crise identitaire, le rejeton se rebella symboliquement contre l’autorité parentale, en se faisant percer les oreilles et en ornant ses narines d’un septum. Chose qui ne fut pas du tout au goût de papa et maman, et qui lui attira pendant un temps leurs foudres.

2004-2011

Alliant la tête et les jambes, Søren a étudié la Médecine à l’Université de Harvard, où il a également été membre de l’équipe de Water-polo : les Lions. D’abord coutumier du banc de touche, il gagne petit à petit sa place dans les bassins et au sein de la formation de départ, où il occupe le poste de gardien de but. Pas maladroit dans cet exercice, sa grande envergure et ses réflexes en ont fait un élément sûr et fiable sur lequel ses coéquipiers ont toujours pu compter.

Bien que doté de qualités et d’aptitudes manifestes, il renonce à l’opportunité de passer professionnel, préférant venir en aide à son prochain par le biais de la chirurgie. Au grand dam de son entraîneur, qui n’eut de cesse de lui rabâcher qu’il avait tout les atouts pour briguer une place de titulaire en équipe nationale. Anecdote intéressante : s’il est aussi à l’aise dans l’eau qu’un poisson, le Docteur Eriksen a en revanche le vertige et une peur panique de l’altitude.

En 2009, alors sur les bancs de l'université d'Harvard, il rencontre Maxwell et sa bande. Heureux événement qui sur le papier paraissait tout sauf évident. Bonnet de nuit, casanier, pantouflard, rat de bibliothèque et bachoteur acharné, la route de Søren n'aurait en toute logique jamais dû croiser celle d'épicuriens de la trempe des seven deadly sins. Et sans le concours de la truculente Erin, déjà lasse que leur relation s'embourbe dans le ronron de la routine et leur donne des airs de vieux couple avant l'âge ... il y a fort à parier que cette sérendipité opportune n'aurait jamais pu advenir.

Jour de match pour les Lions amphibiens, qui s'imposent sur le fil du rasoir face à leurs adversaires de Dartmouth College - leaders du championnat universitaire. Après maintes tentatives infructueuses, l'artiste en fleur parvient a avoir à l'usure le sommet de pudibonderie lui servant de petit ami. Le convainquant par là même de se rendre - pour une fois - à la traditionnelle soirée d'après match, en compagnie des autres membres de l'équipe, de leurs amis et de quelques supporters, pour célébrer comme il se doit la victoire fraichement glanée. Soirée étudiante à laquelle prennent également part les incarnations balbutiantes des pêchés.

Il ne le sait pas encore, mais c'est à leur côté qu'il passera les plus belles années de sa vie, se fabriquera des souvenirs impérissables et contrera les coups durs. Les joies, les peines, petites ou grandes ; les coups de gueule, de cœur et de sang, insignifiants ou importants : c'est à sept qu'ils les partageront. Chacun a par la suite tracé et suivi son chemin. Dès lors moins étroites, les attaches entre eux n'ont cependant jamais rompues. Malgré les tribulations de la vie d'adulte, ils ont veillé à entretenir leurs rapports afin de consolider leur connivence. Autant et tant qu'ils le pouvaient.

2012-2018

Durant ses études et son internat au Massachusetts General Hospital, Søren tremble. Des bancs de l’université aux blocs opératoires aseptisés, l’inquiétude ne le quitte pas et se noue en une boule au creux de ses tripes. Plus que tout, il redoute de recevoir un appel funeste des Turner, lui annonçant que leur fils avait quitté ce monde. S’il s’enrôla à son tour dans l’armée, ce fut davantage pour ne plus vivre dans la peur que par réel sentiment patriotique. Qui, sinon lui, serait le plus à même de veiller sur cette incorrigible tête brûlée ? Qui d’autre que lui pour panser les plaies et rafistoler les chairs meurtries de ce frère qu’il n’a jamais eu ?

2018-2022

Il doit la cicatrice sur sa pommette à un tir de mortier essuyé sur le sol irakien. Evitée in extremis, la déflagration du projectile à l’impact souffla au loin la jeep, à bord de laquelle il se trouvait en compagnie de deux autres médecins. Le choc fut tel que le conducteur périt sur le coup. Par miracle, il parvint à s’extirper indemne de la carcasse du véhicule renversé. Seul un imposant éclat de verre du pare-brise avait trouvé le moyen de se planter dans sa joue.

Andy et lui ont recueilli le dernier souffle de tant d’équipiers, de confrères et d’amis. C'est également ensemble qu’ils ont trouvé le moyen d’anesthésier la peine et le chagrin occasionnés par toutes ces vies fauchées. En partageant un peu d’amour, de tendresse et de chaleur. Des étreintes, des peaux frissonnantes, des cœurs qui battent. Pour un instant retrouver le statut d’Homme et ne pas devenir fou, quand le temps et la cruauté des combats rendent l’existence absurde. Pour se sentir vivants et mesurer la chance qui est la leur, quand tout aux alentours n’est que mort, chaos et désolation.

Contrairement à la vaste majorité des soldats et de ses confrères sur le front, il s’est ingénié à apprendre l’arabe au cours de toutes ses années de bons et loyaux services. Source de proximité, sa relative maîtrise de la langue n’est sans doute pas étrangère à la complicité qui s’est rapidement tissée entre lui et Faysal. Ce petit garçon de cinq ans qu’il a sauvé en passant outre les ordres de ses supérieurs. Incapable de le regarder agoniser et de rentrer à la base en le laissant succomber à ses blessures sur place. Un enfant traumatisé qui n’a plus voulu le lâcher, et que Søren n’a pu se résoudre à abandonner à son triste sort, une fois arrivé au bout du chemin de la guérison. Un enfant qu’il appelle désormais "mon fils".

2022 à aujourd'hui

A l’instar de bien des braves partis guerroyer au Moyen-Orient, Søren a vu des horreurs qui dépassent l’entendement et souffre depuis sa démobilisation de stress post-traumatique. Lorsque les insomnies ne le détournent pas du repos, les corps sanguinolents, mutilés et les hurlements de ses frères d’arme agonisants, reviennent hanter ses nuits peuplées de cauchemars.

Des tourments que son fils partage et ne connaît lui aussi que trop bien. S’il met tout en œuvre et n’hésite à solliciter les services d’un pédopsychiatre pour que son enfant recouvre la paix, la tranquillité et une illusion d’insouciance brisée, il refuse pour sa part poliment les mains qui se tendent vers lui. Et ce, en dépit des nombreuses exhortations formulées par le professionnel de santé suivant Faysal, lors de brefs entretiens seul à seul. Loin d’être un psycho-scéptique, le chirurgien ne remet nullement en cause la dimension libératrice que pourrait avoir la parole. Persuadé d’être pour l’heure encore incapable de mettre des mots sur les maux, il doute en son for intérieur qu’une personne, qui n’a pas été plongée au cœur de cet enfer de sable et de balles traçantes, puisse être à même de comprendre.

Depuis son retour aux Etats-Unis et son exclusion de l’armée, sa famille répond présente et est là pour le soutenir. Tous ont accueilli à bras ouverts celui qui est désormais son fils, et le félicitent pour avoir agi en homme de cœur. Parfois gênés et mal à l’aise, ils ne savent pas toujours comment l’aborder et ont désormais tendance à prendre des pincettes avec lui, de peur de mettre le doigt sur un sujet sensible.

Au fond de leurs yeux et derrière leurs sourires de façades, le Docteur Eriksen devine toute la tristesse qui accable les siens. Eux qui désormais ne reconnaissent plus vraiment, celui qui a un jour été leur fils, leur frère. Seule sa petite sœur Ragnhild, neurologue fraîchement assermentée, parvient à établir un contact et des échanges fluides avec lui. Même si elle aussi déplore que quelque chose se soit irrémédiablement éteint, chez celui qu’elle aime aujourd’hui encore appeler son héros.

Refaire sa vie. Un conseil aux allures de leitmotiv, que le Doc’ entend partout autour de lui. Trois mots qu’il déteste sans commune mesure. Il y a dans cette expression une idée d’échec qui l’a toujours dérangée. Comme si on souhaitait faire table rase du passé. Mettre au rebut tout ce qui se rattache à l’histoire et au vécu d’un individu. Une sorte de caprice que l’on s’accorderait, sous prétexte que l’existence que l’on mène ne nous satisfait plus, tout en se berçant de l’illusion que l’on pourra repartir de zéro. Bien qu’elle soit jonchée de malheurs et d’atrocités, Søren aime la vie qui a été la sienne jusqu’à présent. Les regrets et les remords lui sont dans l’ensemble plutôt étrangers.

Non, il ne veut pas refaire sa vie : il souhaite seulement la poursuivre. En lui donnant des tonalités plus douces, plus quiètes, plus paisibles. Rencontrer de nouveaux visages, découvrir d’autres paysages. S’occuper, nourrir des projets, des desseins. Quoi de mieux pour tenir en haleine son esprit et échapper aux démons qu’il a laissés au Moyen-Orient. Ceux qui s’escriment à le plonger dans des abîmes, où les tourments côtoient la souffrance.  

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pseudo, prénom. (pronoms) Libra (Quentin). âge, pays.3? (oui j'suis coquette) 🇫🇷 . fréquence de connexion. Régulière. comment as-tu connu le fo? J'étais assis au comptoir avec mon mojito, puis il s'est approché et m'a dit : "Hey beau gosse, tu veux danser ?", ce à quoi j'ai répondu le plus naturellement du monde : "Bon, d'accord !".  smirk  type de personnage. inventé + deux bonheurs en un avec le pl de @Julian Blackwell et celui de @Maxwell Taylor. Aller, et peut-être même trois, si on inclut également le pl professionnel du Docter @Marius Stonem  mignon  crédits. Aeroplvne & Notaboorp. le mot pour terminer. : Quand Belinda Carlisle a un jour chanté Heaven is a place on Earth, elle ignorait qu'elle parlait en réalité de ce forum.  cor J'innove et me lance dans une histoire à la première personne sous forme de petite interview. Je ne garantis pas le résultat et en appelle donc à votre clémence.  bah  rp d’intégration. Je ne souhaite pas de rp d’intégration  rang.
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• Minuit est là
Et puis passé minuit je danse au rythme des tachycardies. Et tout s'emballe et tout balance, et tout m'étale et tout me fuit. La lune est un fruit un peu rance,la vie est une maladie. Ceux qui rêvent ont bien de la chance, et les autres ont des insomnies.


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Søren Eriksen
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() Mer 1 Mai 2024 - 16:15
               

Ciel Girardi like ce post.



At the beginning

≡ Enfance


Aller, attaquons sans plus tarder par la séquence nostalgie, si vous le voulez bien. Vous êtes prêts ? Parfait ! Dans ce cas, sortons les vieux albums photos poussiéreux, et plongeons dans ce petit musée de la honte capillaire et vestimentaire. Mon enfance fut à l’image de bien des enfances. Ni dorée, ni misérable. J’ai eu des parents présents, aimants et qui se sont investis corps et âme dans mon éducation. Tout cela dans un cadre de vie agréable, structuré et sécurisé. Bref, une enfance des plus normales. Presque affligeante de banalité. Aucune tragédie n’est venue s’abattre sur nous. Pas d’heureux événement à constater non plus, en dehors de la naissance de ma petite sœur Ragnhild.

Donc mon meilleur souvenir serait … le jour où je me suis marié avec Tammy Bright au cours élémentaire pendant la récréation. Si vous m’aviez vu ce jour là ; j’étais le plus heureux des gosses de six ans que la terre n’ait jamais portée. Je me sentais … vivant, comme invincible. Un peu comme Léonardo DiCaprio à la proue du Titanic. Vous savez : "Je suis le roi du moooooonde !". Le seul souci, c’est que mes noces candides n’ont pas vraiment soulevé l’enthousiasme chez mon témoin, qui tirait une vraie tête d’enterrement. Mon ami Andrew Turner, qui espérait que la belle Tammy jette son dévolu sur lui, aurait bien voulu être à ma place. Après cela, je crois me souvenir qu’il a dû me faire la gueule pendant une bonne semaine. Non, pardon autant pour moi : les enfants ne font pas la gueule, ils boudent. Heureusement, la paix, l’harmonie et l’amitié sont revenues dans le meilleur des mondes, lorsque je lui ai prêté ma Game Boy. Ahlala, les conflits entre enfants sont tellement simples à résoudre … si seulement cela pouvait être aussi facile, pour nous autres adultes.

Quant à mon pire souvenir … ah oui, lorsque j’ai découvert que mon hamster ne volait pas. D’un coup d’un seul, tout mon monde peuplé de licornes, de poneys et d’arcs-en-ciel s’est écroulé. Ce jour là, non seulement je suis revenu de mes illusions, mais en plus j’ai compris que les dessins animés ont l’audace outrancière de mentir éhontément et sans vergogne aux enfants. Ou tout du moins à ceux comme moi, qui ont la faiblesse de croire tout ce qu’ils voient et tout ce qu’on leur dit. Mon pauvre Moumousse. Puisses-tu reposer en paix et gambader joyeusement sur ta roue au paradis des rongeurs. Plus sérieusement, il est bien un souvenir considérablement plus sérieux, terrible et en rapport avec ma mère, mais je … je préférerais ne pas l’aborder pour l’instant. Navré. Une autre fois, peut-être.


Desk & chalk

≡ Scolarité


Halte-là et rangez tout de go vos boîtes à gifles ! Non, je ne faisais pas partie du petit cercle très fermé des génies, qui se disputent le titre de premier de la classe. Mais si, vous voyez bien ce que je veux dire. Tout ces savants en culotte courte, que l’on a envie de taper tant ils sont insolents de facilité et excellent dans tout les domaines, alors que vous, vous ramez comme un galérien en partance pour le bagne. Cela étant, je n’étais pas non plus complètement à la ramasse et en décrochage scolaire. Disons que je me situais dans la moyenne … bon, d’accord c’est vrai, la moyenne haute. Elève studieux et appliqué. Ce sont les mots qui revenaient le plus souvent dans les appréciations sur mes bulletins. Suivis de près par la mention à la concentration fluctuante. Car oui je l’avoue, j’avais la fâcheuse tendance de me laisser facilement distraire, et de rire de bon cœur devant les pitreries et les bouffonneries des loustics en indélicatesse avec l’apprentissage.

Ah, je me revois très bien. Avec mon affreuse coupe au bol et ma trousse Daffy Duck. Toujours assis au milieu de la classe, sur le côté gauche du pupitre. Une place stratégique au confort inégalable, où l’on n’a ni trop froid en hiver, ni trop chaud en été. Le seul bémol, c’est qu’étant en plein dans la ligne de mire du prof, vous avez grosso-modo sept chances sur dix d’être interrogé. Comme tout les membres de ma famille, j’ai hérité de la bosse des Maths et de quelques prédispositions pour les Sciences. L’intérêt pour la Littérature et les Sciences Humaines est venu bien plus tard au lycée. Lorsque les futurs citoyens sont – enfin – initiés à la Philosophie, et sont entre autre amenés à réfléchir sur des thèmes et des notions existentiels. Vu que je suis quelqu’un qui gamberge beaucoup – parfois un peu trop – c’est quelque chose qui aujourd’hui encore me plaît énormément. M’interroger, me questionner, raisonner en lisant les écrits des grands penseurs. Bon, à petite dose je vous le concède, car arrive un moment où je sature et éprouve le besoin de renouer avec l’aspect factuel et concret de la Médecine – et à une plus grande échelle, de la Science en générale.

Sinon côté Sport, je me défendais. Suffisamment pour jouer au Water-polo en équipe universitaire. Pour ce qui est du Chant et de la Musique … mouais, ça allait encore à peu près, jusqu’à ce que je mue. Par contre je suis, et ai toujours été, une bille en Arts Plastiques. Pourtant, ce n’est pas faute d’apprécier l’Art. Mais pour le bien de votre rétine et de votre acuité visuelle, mieux ne vaut pas me laisser avec un pinceau, un fusain ou je-ne-sais-quoi d’autre dans la main.


Sweat & money

≡ Travail


Hum, le turbin. Ses joies, ses peines, ses suées qui vous coulent sur le front et au fond desquelles vous puisez vôtre pain quotidien. Tout un programme et un monde en soi. Vous voulez la version courte et expurgée, ou la longue et savoureuse ? Ouais, je me demande bien pourquoi je m’embête à poser la question ; j’aurais dû m’en douter. Déjà, tout dépend de ce que l’on entend par premier job. Concrètement, je dois mon dépucelage professionnel, si j’ose m’exprimer ainsi, à un emploi saisonnier qui m’a permis de rembourser une petite partie de mon prêt étudiant. Et comme nous le savons tous, qui dit emploi saisonnier, dit immanquablement travail de forçât payé à coups de lance-pierre – ou pour citer ma très chère mère, les quelques rares fois où elle se lâche : "payé à coups de pompe dans le cul". Pendant cinq ans tous les étés, je me suis occupé de chevaux et de bétail qui s’ébrouaient et caracolaient allégrement dans les plaines d’un immense ranch, non loin d’Adamsville. Vous ne rêvez pas et avez bien entendu. Il fut un temps dans une vie lointaine, où j’étais un cow-boy à la manque avec un lasso, un stetson, un full chaps en cuir et des santiags. Cinq années à l’affiche de Brokeback Montain version Ohio. A ceci près que je n’avais personne avec qui me rouler et crapahuter dans le foin.

Le premier job en lien avec ma formation et mon domaine de compétences, fut lorsque j’intégrai le programme du Massachusetts General Hospital, en qualité d’interne en chirurgie. C’est là que j’ai pris toute la pleine mesure des mots dévouement, abnégation et résilience. Mais aussi celle de la compétition, de la pression et de l’ambition. Contrairement à mes potes de promo, qui faisaient des pieds et des mains pour aller au bloc et assister à des procédures longues et complexes en noeuro’ ou en cardio ; je m’arrangeais pour être le plus souvent possible affecté au service des Urgences. C’est triste à dire, mais jamais je n’étais plus heureux que lorsque les ambulances nous amenaient de graves traumas. Des accidentés de la route, des victimes d’agression par balle ou à l’arme blanche. Enfin, ce genre de cas. Il y a … je ne sais pas, comme une sorte d’adrénaline. Le bras de fer contre la mort est beaucoup plus intense. Il faut faire vite. Identifier les blessures, les traiter avec le matériel à disposition. Juguler les hémorragies et stabiliser rapidement l’état du patient, avant de l’amener au bloc si besoin. Ce n’est que mon avis mais … les bonnes journées, je trouve que l’expression avoir sauvé la vie de quelqu’un prend encore davantage de sens, lorsque vous travaillez en Traumatologie.

Pour la petite histoire, au moment de choisir une spécialisation, j’ai longuement hésité avec la Pédiatrie. Rien n’est plus beau que le bonheur contenu dans le sourire d’un enfant, lorsqu’on lui apprend qu’il est guéri et qu’il va bientôt pouvoir quitter l’hôpital pour reprendre le chemin de l’école et retrouver ses copains. C’est vraiment la plus belle récompense qui soit au monde. Mais à côté de cela … rien n’est plus déchirant que la peine qui ravage les parents, quand vous leur apprenez qu’en dépit de tout vos efforts, vous n’êtes pas parvenu à garder leur enfant en vie. C’est pour cela que je me suis tourné vers la Médecine d’Urgence. La Pédiatrie est faite pour les durs à cuire. Et … le fait est que le mien, de cuir, n’est pas assez solide pour m'éviter de flancher dans ces moments, qui sont de loin les pires qui puissent exister.


Heart beats fast

≡ Premier amour


Ah, je vous sens tout d’un coup habités par un regain d’intérêt, n’ai-je pas raison ? Vous allez sans doute crier au cliché et faire une sirupeuse indigestion de mièvrerie, mais mon premier amour ne fut autre que la fille de mes voisins à Stow : Erin Washington. Aucun quelconque lien de parenté, proche ou éloigné, avec Denzel. Erin dont, paraît-il, je tirais déjà les couettes au jardin d’enfants. Rétrospectivement, je me demande si ce n’était pas là une manière primitive et inconsciente, de lui signifier qu’elle me plaisait. Vous vous souvenez de cette doucereuse histoire de mariage avec Tammy Bright, qui mine de rien a bien failli me coûter un ami ? Eh bien, elle aussi n’a pas du tout été ravie de la tournure que prirent ces quinze minutes de récréation. Par chance pour elle, elle trouva l’après-midi même un terrain d’entente avec ma toute jeune épouse et conclut un deal. Si ma dulcinée consentait à ne plus être à mon bras, alors elle lui offrirait en compensation la terreur des bacs à sable, dont elle avait à contrecœur héritée un peu plus tôt dans la matinée. Raah, comment s’appelait-il déjà … Ryan ! Voilà, c’est ça. Ryan Lowell. Une brute doublée d’un prétentiard que je n’ai jamais pu voir en peinture. "Bon d’accord !", s’écria Tammy, toute jouasse. Imaginez un peu ma vexation … . Quand j’y pense, c’est vraiment horrible et atroce de se dire que j’ai été échangé, sans regret ni état d’âme, comme une vulgaire carte Pokémon.

Déjà toute petite, Erin savait ce qu’elle voulait, et se donnait les moyens pour l’obtenir. Rendons-nous à l’évidence, je n’avais aucune chance de lui échapper … et ma foi, c’était tant mieux. Pourtant, ce n'est qu'une douzaine d'années plus tard que sa compagnie s'est mise à m'affoler le cœur et me tordre le ventre. Ce qui fera dire à mes amis – Andy en tête de file – qui ne manquent jamais une occasion de me charrier, que je suis très long à la détente et à l’allumage en amour. Personnellement, je préfère me voir comme quelqu’un de prudent, et qui aime savoir à qui il a affaire avant de lui ouvrir son cœur. Toujours est-il que nous étions souvent ensemble pour les exposés et les différents travaux de groupe. Je me souviens aussi m’être battu avec cette pourriture de Taylor Campbell, la fois où il a dégueulé sur elle sa nauséabonde logorrhée de suprémaciste. Et ce fut donc comme une évidence que je l’invitai tout nerveux, entre une rangée de casiers et une fontaine à eau, à aller avec moi au bal de promo du lycée.

Jamais, ô grand jamais, je n’ai été plus en panique, que les jours qui ont précédé ce grand soir. Je n’arrêtais pas de questionner mon père sur ce que je pouvais faire, ce que je devais lui dire, ce qu’elle attendait de moi … . Il avait raison, "cela s’est très bien passé". Je vous arrête tout de suite, ce ne fut pas cette nuit-là que j’ai perdu ma virginité. Résultat des courses dans l’ordre : vingt-minutes de slow, des échanges de fluide buccale à n’en plus finir, et une séance de pelotage dans ma vieille Chrysler déglinguée. En somme, le rêve quand on est un adolescent de dix-sept ans aux hormones en furie. Ou dix-huit, je ne sais plus trop. Est-ce par amour que je l’ai suivi sur la côte Est, pour étudier la Médecine à Harvard – qui, pour ma défense, est une référence en la matière ? Je plaide coupable. C’est sous les cieux de Boston que nous nous sommes offerts l’un à l’autre. Une nuit où elle me peignit dans le plus simple appareil, au nom de l’Art et de ses études. Une gourmandise dont nous nous sommes copieusement bâfrés pendant de nombreuses années. Entre deux coups de pinceau et un moulage, les pigments et l’argile vinrent danser sur nos peaux et contester l’unicité des draps immaculés.

Tout aurait pu finir ainsi. Nous aurions pu avoir notre happy end. Seulement … il y a toujours eu quelque chose qui nous en a empêché. Des soucis familiaux, des études chronophages, un travail accaparant … . Sommes-nous les victimes du timing et des circonstances ? Cela serait peut-être un peu exagéré. Ce qui est certain, c’est que notre histoire ressemble à celle d’une éternelle connexion manquée. Aujourd’hui, Erin tient sa propre galerie où elle expose quelques unes de ses œuvres. Et au cas où vous vous poseriez la question ; oui, il vous est possible d’admirer ma nudité immortalisée sur toile ou dans la pierre. Les thèmes antiques et mythologiques ont toujours été ses favoris. Ainsi donc je suis, notamment, figé en bronze dans une représentation grandeur nature – un mètre quatre-vingt cinq monté sur socle – du dieu Hermès. Mais mon chef-d’œuvre préféré reste sans conteste l’huile sur toile, dans laquelle elle nous a représenté sous les traits d’Eros ressuscitant Psyché par un baiser.

Même si c’est désormais rare, nous nous voyons encore parfois. L’inspiration et la création continuent de se mêler à la volupté des sens. Néanmoins, quelque chose semble s’être brisé. Cela se traduit très bien dans ses créations, qui sont désormais plus sombres. Les corps, bien que toujours fermes et toniques, apparaissent fatigués et las. Les traits du visage tirés et marqués par les malheurs de la vie. Dans le fond, je sais que ce n’est qu’une question de temps avant que nous nous perdions définitivement de vue. Je sens bien que ma présence la met en peine. Elle aussi ne reconnaît plus l’homme qu’elle a aimé. Et peut-être même que celui qui se tient devant elle lui fait peur à présent. Elle souhaite garder et chérir le souvenir lumineux de cet étudiant fringant et souriant, qui posait sans inhibition pour elle dans un décor hellénique en carton pâte. De cet homme dont elle scandait à tue-tête le nom, dans les gradins au bord de la piscine, lors des matchs de Water-polo. Quand elle ne le soupirait pas le soir entre ses bras paillards. Et pour cela, je ne peux pas lui en vouloir.


When I grow up

≡ Devenir grand


Quelle a été la chose la plus difficile pour moi en devenant adulte ? Whaaa, voilà ce qui s’appelle une question à la Julien Lepers. Indice téléspectateurs, s’il vous plaît … ah, on me dit à l’oreillette qu’il y a un problème avec la régie. Bon très bien, dans ce cas on fera sans. Tout bien considéré, la réponse que j’apporterai à cette question est en quelque sorte contenue en son sein. Vous êtes largués ? Pas de panique, je m’explique. Ce que j’entends par là, c’est qu’arrive un beau jour où vous soufflez les bougies sur votre gâteau d’anniversaire, et en quelques secondes tout bascule. Sans trop que l’on n’y prête attention dans l’euphorie de l’instant, cet acte marque symboliquement un important changement de statut. En une expiration, l’adolescent que vous étiez jusqu’alors devient "une grande personne". Un adulte légalement responsable de ses actes ainsi que de leurs répercutions, et qui pourra éventuellement être amené à en répondre le cas échéant. Du jour au lendemain, vous évoluez sans filet, et nul ne peut s’y soustraire. Vous devenez l’unique garant de vos erreurs. Plus personne n’endossera le poids des conséquences pour vous. On vous lâche la main, l’air de dire : "Aller, t’es grand maintenant, tu continues tout seul.".

Même s’il fut loin d’être chaotique et insurmontable, c’est précisément le passage à l’âge adulte en lui-même, qui fut un peu ardu pour moi. Les mois printaniers qui précédèrent ce grand pas en avant, furent d’ailleurs une source d’inquiétude prégnante. Fort heureusement, j’ai pu compter sur des parents prodigieux qui ont abattu, en amont de cette grande transition, un travail éducatif admirable afin que je puisse la réaliser de la meilleure des façons. Il m’a fallu un certain laps de temps, avant de trouver mes repères et de m’acclimater à ce l’on pourrait nommer "la vie avec un grand V". Inévitablement, il y a eu des écueils, des infortunes et des déconvenues. Des bévues que je me suis ingénié à corriger et réparer, autant que faire se peut. Et lorsque cela s’avérait impossible … eh bien, je n’ai dès lors pu que m’en mordre les doigts, en ayant plus que mes yeux pour pleurer. Mais après tout, n’est-ce pas cela aussi "la vie avec un grand V" ? Essayer, se tromper, tomber, apprendre, se relever, poursuivre. Quand on y pense, quel beau cadeau que celui d’avoir le droit à l’erreur ! L’erreur qui rend meilleur. Finalement, à l’aube de l’anniversaire qui suivi celui de la majorité, je parvins à trouver mes aises dans la peau d’adulte.

Des péripéties du même acabit apparurent dans ma vie professionnelle, lorsque j'achevai mon internat et devins résident en chirurgie. Ici aussi, il y eut un passage du petit au grand bain. En un claquement de doigts, vous n’êtes plus sous la responsabilité d’un médecin plus expérimenté, qui s’affaire à vous former. Dès lors, vos erreurs et leurs retombées vous incombent en totalité. Les sanctions qui peuvent en découler s’alourdissent. Toutefois à la différence du passage à l’âge adulte, un élément de taille vient s’ajouter et complexifier l’équation. Il n’est plus seulement question de vous. A votre tour, des personnes se retrouvent placées sous votre autorité. Si elles faillissent, fautent ou se méprennent ; c’est alors à vous d’assumer leurs faux-pas et d’en payer le prix. Une charge qui les premiers temps, me parut écrasante et colossale. Pendant de longs mois, j’étais persuadé que je n’aurais jamais les épaules suffisamment larges et solides, pour supporter une telle obligation ainsi que la pression qui en découle. Au point que j’ai même songé à me réorienter vers une spécialité autre que la chirurgie. Mais le temps et l’expérience ont fait leur œuvre. Permettant à l’assurance et la confiance de s’en revenir petit à petit. Ni saint, ni démon ; ni virtuose, ni bon à rien : je suis un homme. Vrai et imparfait.


Beyond the blood

≡ La famille


Feue Lady Diana Spencer a un jour affirmé : "La famille est la chose la plus importante au monde.". Une phrase sans chichi ni fioriture, qui peut sonner comme une évidence creuse et plate, mais ô combien criante de vérité. La seule véritable richesse qui importe dans la vie d’un Homme, c’est l’amour dont l’abreuve les siens. De l’amour, mes proches n’en ont jamais été avares. De tout temps, il s’est abattu sur moi des torrents de tendresse à profusion. Les carences affectives et leurs affres n’ont eu aucune prise sur moi. Un bienfait que j’ai longtemps considéré comme quelque chose de normal et d’universel. Aujourd’hui, j’ai conscience que je devrais être plus souvent reconnaissant. Reconnaissant et redevable envers le ciel, ou je-ne-sais-quelle entité supérieure, d’avoir eu la chance inouïe de grandir et m’épanouir au sein d’un foyer chaleureux. Tout le monde ici-bas n’est pas aussi bien loti, loin sans faut. Chose que je regrette, car j’estime que tout un chacun devrait l’être. Mes parents sont des ingénieurs originaires de Copenhague. Au milieu des années 80’S, alors que la New wave battait son plein, ils ont cédé aux sirènes de la fuite des cerveaux. La patrie à la bannière étoilée leur a fait un pont d’or, en leur proposant des donations et des subventions rondelettes. Suffisamment pour que leurs travaux de recherches puissent passer du stade de la théorie à la pratique. Alléchés par l’aubaine, ils ont dès lors quitté le Danemark pour s’installer à Stow dans l'Ohio. Un an plus tard, je pointais le bout de mon nez.

Malgré le caractère très prenant de leur travail, ils sont toujours parvenus à me consacrer du temps et de l’attention. A chaque étape de la vie, tout deux m’ont soutenu, accompagné, épaulé. Valorisé, encouragé, stimulé. Mes questions trouvaient toujours des réponses, mes craintes et mes appréhensions se dissipaient aussitôt dit. Ce sont des gens humbles, simples et qui ont le cœur sur la main. Ils ont tenu à m’inculquer des valeurs comme le respect, l’empathie et la bienveillance. Mais aussi l’honnêteté, la tolérance et le pardon. Etant protestants – luthériens pour être tout à fait exact – ils sont très soucieux et accordent beaucoup d’importance au regard d’autrui. Parfois, un peu trop à mon goût. "Qu’est-ce que vont bien pouvoir dire ou penser les gens ?". Voilà la phrase qui régit essentiellement leur vie. Pas toujours à bon escient selon moi. Ne pas faire de bruit, ne pas faire de vague. Eviter de se faire trop remarquer, freiner l’exubérance, brider la fantaisie. C’est peut-être le seul aspect de leurs personnalités avec lequel je suis en désaccord, et que j’ai laissé de côté dans le package éducatif qu’ils m’ont transmis. J’aimerais bien qu’ils osent s’autoriser, de temps en temps, des petits bonheurs qui leur feraient la vie plus douce.

Ma mère a toujours voulu avoir un garçon. Je vous laisse donc deviner l’ampleur du bonheur qui a été le sien, quand je suis venu au monde. C’est une vraie maman poule qui ne peut s’empêcher de couver, bichonner et surprotéger. A cinq ans, c’est adorable et mignon. A trente-six ... vous serez d’accord avec moi pour dire que cela invite à la régression mentale, et fait un peu attardé. Mais bon, je l’aime quand même ma môman. Même s’il n’est pas un grand démonstratif, mon père est pour sa part un daddy cool. Récemment, il m’a avoué qu’il était immensément fier de l’homme que je suis devenu, et de ce que j’avais accompli. Il regrette juste que je ne sois pas davantage doté d’une âme de leader. Néanmoins, il sait que ce n’est pas ma nature et ne m’en tient absolument pas rigueur. Encore pas plus tard que la semaine dernière, il me l’a dit lorsque je suis venu l’aider à nettoyer la toiture de la maison familiale. "Je t’aime et t’accepte comme tu es. Pour rien au monde je ne voudrais avoir un autre fils.". Comment pourrais-je dépeindre le tableau de famille, sans m’attarder sur Ragnhild ? Alias Rany, pour bibi qui était incapable de prononcer correctement le prénom de sa petite sœur, lorsqu’il était haut comme trois pommes. Ne vous fiez pas à sa jolie frimousse d’ange. Derrière ses yeux angéliques se cache en réalité un petit démon, aussi espiègle qu’adorable. Jamais je n’ai éprouvé la moindre once de jalousie à son égard, ou ne me suis senti menacé.

A l’image de bien des frères et des sœurs qui sont proches en âge, nos échanges dans notre prime jeunesse ont été hauts en couleurs, et placés sous le tendre signe de la chamaillerie. J’ébouriffais le brushing impeccable de ses Barbies ; elle répliquait en rebaptisant "Comtesse Kawaï" le personnage de mon jeu vidéo Digimon. Comme vous le voyez, on ne s’ennuyait pas ! A côté de cela, on a toujours affiché une magnifique complicité. Quand on était gosse, ce dont on raffolait par dessus tout, c’était entrer en douce dans la chambre de nos parents pour enfiler leurs vêtements. Puis, on mettait la musique et sautait sur le lit, en chantant en yaourt les paroles des tubes d’Aqua et d’Ace of Base. Enfin, chanter … massacrer serait sûrement un terme plus approprié. Le tout avec des lunettes de soleil qui nous mangeaient le visage, et une brosse à cheveux réquisitionnée en guise de micro. Car cela va s’en dire : on ne négligeait aucun détail. En grandissant, j’ai fait de mon mieux pour tenter de la protéger et de veiller sur elle. Cependant, j’ai toujours gardé un proverbe à l’esprit : "ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse". A ce titre, j’ai donc fait attention à ne pas trop m’immiscer dans sa vie et ses fréquentations. A la seconde où elle m'a vu dans le hall de l'aéroport, quand je suis rentré d’Afghanistan, elle a aussitôt accouru et m’a littéralement sauté au cou. Entre deux sanglots, elle a ânonné : "Je ne veux plus … je ne veux plus jamais que tu … que tu partes. J-j’ai … j’ai eu si peur de te perdre. Pro… promet-moi que tu … que tu resteras. S’il te plaît … .". J’ai juré et en ai fait le serment. Qu’importe ce que l’avenir garde bien au chaud dans son sac à malices : je resterai. Faysal a immédiatement accroché avec elle. Et à en juger par la joie que lui procure le fait d’être tata, il semblerait que le coup de foudre soit réciproque. Oui, vous aviez raison Princesse. La famille est bel et bien la chose plus importante au monde. J’irai même plus loin en déclarant : la chose la plus précieuse au monde.


How to save a life

≡ L'armée


Loin de moi l’idée de jouer les drama kings qui en font des tonnes, mais le fait est que ces années au sein de la grande muette ressemblaient au dixième cercle oublié de l’Enfer, dépeint par Dante dans sa Divine Comédie. Un avant-goût de l’apocalypse, dans lequel les sables ardents du désert vous flagellent, au milieu des ruines et des arbres penchés. Avec au loin les montagnes qui se dessinent, derrière un rideau de fumée et l’odeur de la poudre à canon. Chaque matin en vous levant, vous priez le ciel pour qu’il daigne vous accorder un semblant de sa protection. Et tous les soirs, quand vous tentez de faire abstraction de la détonation lointaine des bombes et désespérez de trouver le sommeil, vous le remerciez d’avoir survécu. De vous avoir prêté la force d’endurer une nouvelle incursion au plus sombre de l’horreur, sans perdre la raison et tomber dans le gouffre de la folie. Clairement, je n’étais pas fait pour ça. Quand j’ai appris à mon entourage que je m’étais engagé dans les forces armées : personne ne donnait cher de ma peau. Entre colère, peur et incompréhension ; tout le monde a déployé des trésors d’efforts pour essayer de m’en dissuader. Mais je n’ai pas voulu écouter. Grand mal m’en a pris. Au sortir de mon premier jour aux portes de Bagdad, l’amertume du regret et l’envie de retrouver cette bonne vieille Boston m’ont sauté aux tripes. Durant les premiers temps, j’ai songé et envisagé mille-et-une possibilités pour échapper à cette fournaise infernale. Et si Drew n’avait pas été là … je pense que j’aurais fini par faire une connerie.

Comment j’ai fait pour m’en sortir ? Sincèrement, j’aimerais le savoir et pouvoir vous le dire. Je pense que l’instinct de survie et de conservation a pris le relais. Sans m’en rendre compte, j’ai probablement dû serrer les dents, me blinder et m’endurcir. Un petit peu. A grand peine, je parvenais de temps en temps à mettre de la distance, et à faire en sorte que les malheurs ne m’atteignent plus autant qu’avant. Parfois, j’arrivais à oublier que les gars dont je trifouillais les entrailles, étaient les mêmes que ceux avec lesquels je plaisantais encore un peu plus tôt au mess à l’heure du déjeuner. Mettre l’affect en sourdine et focaliser toutes mes pensées sur la médecine. Il n’y avait qu’ainsi que je réussissais à être efficace et à bien faire mon travail. Et puis un jour, on a reçu un appel de secours à la base. L’unité d’Andy était tombée dans une embuscade tendue par les talibans. Le cœur rongé par l’inquiétude, je me suis empressé de rassembler mes affaires en vue de l’opération de sauvetage. C’était un vrai charnier. Au milieu des dépouilles carbonisées et des membres éparpillés, j’ai … j’ai vu mon ami, mon frère, mon amant, qui gisait dans une marre de sang. J’ai accouru pour lui prodiguer les premiers soins. Dans un état de semi-conscience, il fixait un point sur la droite et répétait inlassablement d’une voix agonisante : "Le … gamin, le gamin … .".

En regardant dans la direction qu’il m’indiquait, j’ai aperçu, enseveli sous une immense poutre, Faysal qui sanglotait. Le visage égratigné, une béance abdominale et … une éviscération partielle des intestins. Quand mes yeux se sont reposés sur mon alter ego, il s’est mis à me contempler et à acquiescer faiblement de la tête. Aussitôt, je me suis relevé et me suis précipité pour tenter de dégager, le plus prudemment et rapidement possible, les décombres. Des collègues sont venus porter assistance à Andrew, tandis que je m’occupais du petit. Les détonations des coups de feu se rapprochaient de plus en plus. On a alors procédé à l’évacuation et au rapatriement des blessés au quartier général. Plein de hargne, j’ai balayé les récriminations de mes confrères, lorsqu’ils m’ont vu prendre place à l’arrière du véhicule avec le garçonnet dans les bras. Avec le peu de matériel qui nous restait, je me suis démené pour le stabiliser et le mettre provisoirement hors de danger. Puis, je suis allé prêter main forte aux confrères qui traitaient mon compagnon de toujours. Avec la force du désespoir, il m’a attrapé le poignet et a pointé l’index vers l’enfant. C’était sa façon de me dire : "Occupe-toi et veille bien sur lui.". Son dernier souhait, avant que ses yeux embués ne se révulsent et … et qu’il parte vers un ailleurs merveilleux.

Les moniteurs se sont mis à s’affoler. Sans réfléchir, j’ai alors plongé mes mains dans sa cage-thoracique pour lui administrer un massage cardiaque. Tout le monde autour de moi répétait que c’était terminé et que cela ne servait plus à rien. "Non, non, non ! On continue ! Il ne peut pas mourir ! Il ne doit pas mourir !", hurlai-je hors d’haleine, en pressant son cœur entre mes mains. Contre tout bon sens, je m’obstinai à refuser l’intolérable. "Passez-lui une autre dose d’adrénaline. Aller, dépêchez-vous !". Au lieu de cela, on a m’a arraché de force au corps sans vie du Major Turner. Fou de douleur, j’ai vainement tenté de me débattre, de protester et de m’égosiller à m’en péter les cordes-vocales, avant de me laisser tomber par terre. Durant toute la fin du trajet sur le chemin du retour, je suis resté prostré. Infoutu de lâcher des yeux le cadavre d’un homme que j’avais aimé à en crever. J’avais l’impression que le monde tournait au ralenti. Les voix ressemblaient à des échos évanescents. Plus rien n’avait de sens. Mis à pied dès le retour à la base, je passai en Cour Martiale quelques mois plus tard, où l’on me jugea pour insubordination. Déclaré coupable, je fus radié de l’armée et sommé de regagner manu militari les Etats-Unis. Eu égard à la bonne tenue de mes états de services avant cela, mes prérogatives et mon accréditation à pratiquer la médecine furent épargnées. Un mal pour un bien. Andy n’était plus. Je n’avais plus aucune raison de prendre part à cette guerre sans fin. C’était pour lui, et rien que pour lui, que j’avais signé. Un réducteur de tête vous direz sûrement que j’étais codépendant … et il aurait absolument raison.


The rest is still unwritten

≡ Aujourd'hui et demain


Ma seule et unique priorité tient en une personne : mon fils. Depuis plus d'un an, ce petit bonhomme est véritablement devenu le nord de ma boussole et l’épicentre de mon univers. Très honnêtement, j’ignore où j’en serais aujourd’hui, s’il n’était pas entré dans ma vie. Sans lui, il y a fort à parier que je serais parti à la dérive, avant de doucement sombrer. Pire encore les jours sans : j’en arrive à penser que je ne serais plus de ce monde à l’heure qu’il est. Il a redonné un sens à mon existence, quand celle-ci partait en lambeaux. C’est ma raison d’être, d’exister et d’avancer. De continuer à croire et d’espérer. Je m’étais toujours juré que jamais je ne serais comme ma mère, si je devenais parent. "Plutôt la mort et le déshonneur !", disais-je, d’un air taquin. Ouais … cela a failli être ça ! Non, je ne suis pas comme ma mère ; je suis pire encore ! Un vrai papa hippocampe. Croyez-moi, des fois quand je m’entends ou me vois faire : je n’ai qu’une envie, c’est de me gifler.

Seulement avec tout ce qu’il a enduré en Afghanistan, une petite voix dans ma tête me souffle qu’il a besoin d’un peu plus de stabilité, de sécurité, d’attention et de tendresse que les autres enfants. J’arrive à peine à ne pas être hanté par l’horreur qui sévissait à Kaboul, alors je n’ose même pas imaginer ce qu’il doit éprouver, lui qui n’a connu que ces conditions abominables. Pourtant, j’ai vu le Monde de Nemo et sais bien qu’il faut que je relâche la pression. Je dois le laisser découvrir et explorer le monde, afin qu’il puisse grandir et s’épanouir de la meilleure manière qui soit. Le laisser faire ses choix, ses propres expériences. Lui offrir tout le loisir d’apprivoiser ses passions, ses goûts, et d’identifier ce qui au contraire le répugne. Comme mes parents l’ont fait avec ma sœur et moi autrefois. Je ne peux pas vivre uniquement pour lui. Tout comme il ne peut pas grandir exclusivement à travers moi. Le psychologue qui suit mon rayon de soleil me le rappelle bien souvent, avant d’ajouter que n’importe quel petit garçon rêverait d’avoir un père comme moi.

Un constat que partage également mes proches – certes moins objectifs que le thérapeute. Eux qui n’ont de cesse de me rassurer, toutes les fois où je viens les trouver pour leur faire part de mes interrogations, mes craintes, mes peurs et mes angoisses. Selon eux, j’endosse et assume à merveille le rôle de figure paternelle. Certains vont même jusqu’à affirmer qu’ils n’ont jamais douté que je serais à la hauteur, et s’étonnent que je n’ai pas goûté aux joies de la parentalité bien des années plus tôt. Je tiens à tout prix à lui offrir un cadre de vie calme, apaisant et agréable, à des années lumières de la violence et de la barbarie, dont il n’aurait jamais dû être le témoin. Un endroit propice au bonheur, où il pourra pleinement se réaliser entant qu’homme. Alors, je me retrousse les manches et mouille généreusement la chemise, en m’investissant entièrement dans la vie de la communauté et de la collectivité. Afin de lui laisser un havre de paix, d’amour et de tolérance où il fera bon vivre, quand mon heure viendra. Un eldorado qu’il aura plaisir à appeler "la maison".


• Minuit est là
Et puis passé minuit je danse au rythme des tachycardies. Et tout s'emballe et tout balance, et tout m'étale et tout me fuit. La lune est un fruit un peu rance,la vie est une maladie. Ceux qui rêvent ont bien de la chance, et les autres ont des insomnies.


cor :
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Melia Ward
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≡ âge : 34
≡ pronoms : elle
Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance 4e0971cd7a67231942b18ffdf3e2ffbc8dcf8dcf
≡ statut : séparé depuis 2019 après une relation de sept ans, Melia est célibataire. Mais il se pourrait bien que son cœur batte pour quelqu'un qui lui est inaccessible...
≡ occupation : ambulancière depuis plus de dix ans. Melia est passionnée par son travail, et elle n'en changerait pour rien au monde.
≡ activités : la photographie est, depuis son plus jeune âge, une passion pour Melia. C'est aussi une fana de sport (à pratiquer en tout cas), et elle fait des footings trois fois par semaine au moins.
≡ adresse : quartier de blurrywoods, petite maison n°14.
≡ faceclaim : Phoebe Tonkin.
≡ crédits : avatar (cepoilfaitdestrucs)
≡ triggers : r.a.s. (pour l'instant en tout cas, champ qui sera actualisé au besoin).
≡ warnings : relations familiales conflictuelles • disparition d'une sœur • parents émotionnellement indisponibles • tromperie • culpabilité enfouie.
≡ pronoms irl : elle
≡ présence : présent·e.
≡ connexion : 3 à fois par semaine au moins.
≡ préférences rp : Je m'adapte à (presque) tout. Pour ma part, j'écris plutôt à la troisième personne du singulier, en français et j'écris entre 500 et 1000 mots, voire plus selon l'inspiration / le RP et le joueur en face.
≡ messages : 140
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() Mer 1 Mai 2024 - 16:41
               

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Re-bienvenuuuuuuue brillant brillant
Très bon choix de fc, c'est de la perfection à l'état pur que voilà omfg huhu


you are your home
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Alba Castel
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Alba Castel

a blurryface in town
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≡ âge : 30
≡ pronoms : elle
Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance Tumblr_inline_pd4k6ok5QJ1t8bm8b_540
≡ statut : bague doigt, témoin d'une moitié scellé soit mariée. maman, un écrin de douceur et de bonheur, une force au quotidien.
≡ occupation : à la tête de sa propre pizzeria situé au centre de la ville.
≡ activités : mettre au point de nouvelles recettes sucrées comme salées, passer du temps avec son fils et les activités sportives.
≡ faceclaim : blanca suarez.
≡ crédits : avatar by blood eagle.
≡ triggers : inceste, pédophilie, abus sexuels.
≡ warnings : violence conjugale. - harcèlement moral. - anxiété.
≡ pronoms irl : elle
≡ présence : présent·e.
≡ préférences rp : champ non rempli.
≡ messages : 77
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() Mer 1 Mai 2024 - 17:08
               

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re bienvenue parmi nous petit coeur
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Eden Livingstone
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Eden Livingstone

a blurryface in town
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≡ âge : 25
≡ pronoms : il
Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance 8d2456904b562232dc07eadb7d18e04bae5c9304r1-250-250_00
≡ statut : Attachement physique, précaire, les sentiments sont éphémères.
≡ occupation : Facteur ayant un record considérable d'acusation d'aldultère que de lettres postées
≡ adresse : Chez mémé cookie dans une grande maison à la déco assez viellotte avec Elliot son jumeau dans le quartier de pleasant Valley.
≡ faceclaim : Roger Nieva.
≡ crédits : Kid ressources ; monocle graphic.
≡ triggers : La violence sur les humains, animaux, la cruauté sur les enfants, toutes formes de racismes.
≡ warnings : Vulgarité, sexisme, langage cru, adoption, naissance sous x, adultère, infidélité.
≡ pronoms irl : elle
≡ compte principal : Eden Livingstone.
≡ comptes : Oliver Roy.
≡ présence : présent·e.
≡ connexion : La journée mais je priviligie IRL avant tout.
≡ préférences rp : Tout dépends, de 300 à 900 mots parfois plus.
J'écris principalement à la troisième personne du singulier, je peux modifier les pronoms si nécessaire, je m'adapte.
Puis avant toute chose, j'adore flooder dans les SMS et j'aime m'amuser alors HAVE FUN !
≡ messages : 2386
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() Mer 1 Mai 2024 - 19:50
               

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Bienvenue de nouveau parmi nous, avec ce nouveau personnage fort intéressant coeur4
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Cassidy Bluebird
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Cassidy Bluebird

cass la menace
administratrice

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≡ âge : 21
≡ pronoms : elle
Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance A38078e5d3058e7864ca3cb818094b1e80bd9665
≡ statut : Célibataire. La stabilité ça n’est pas le mot d’ordre pour Cassidy.
≡ occupation : Hôtesse d’accueil à l’hôtel Hoffman
≡ adresse : #22 downtown, elle a rejoint la coloc de l'enfer il y a peu
≡ faceclaim : Iris Law
≡ crédits : Av. (Ju) gif (overthelinex )
≡ triggers : Maltraitance animale, Pédophilie, Inceste, les clowns
≡ warnings : Famille dysfonctionnelle, drogue, alcool, vandalisme, délinquance.
≡ pronoms irl : elle
≡ compte principal : Cassidy Bluebird
≡ comptes : Charlie, Camélia
≡ présence : présent·e.
≡ messages : 994
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() Mer 1 Mai 2024 - 22:08
               

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Damn, cette fiche a raloooooonge, moi qui avait besoin de m’acheter un livre j’ai trouvé ma lecture huhu
Je prendrais le temps de lire tout ça demain, mon cerveau n’est pas assez connecté ce soir, mais je me doute que nous somme encore sur une fiche de quaaaaalité étincelles
Trop contente de te compter toujours parmi nous,
Re bienvenue à la maison cor
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Søren Eriksen
Søren Eriksen

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≡ âge : 36
≡ pronoms : il
Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance 5429be6c346326e8f14d901042a3335d77a1ddb4
≡ statut : Papa poule d'un petit soleil de cinq ans, autour duquel tourne son univers sans discontinue. Workolic entièrement dévoué à sa vocation, il a pour compagnon le célibat. Pas vraiment dans les meilleures dispositions pour goûter aux joies de la vie à deux.
≡ occupation : Chirurgien spécialisé en Traumatologie et Médecine d'urgence, ayant prêté ses mains aux hommes et femmes des forces armées américaines. Cœur impulsif radié et évincé de l'armée pour insubordination. De retour à une pratique de la médecine en milieu hospitalier depuis bientôt deux ans.
≡ activités : Médecin vedette des Blurryknights et éponge magique, assis sur le banc de touche lors des matchs. Prêt à s'emparrer de sa trousse de premiers secours pour aller au chevet d'un joueur blessé sur le terrain.
≡ adresse : (#002 Pleasant Valley) - Une maison un tantinet plus spécieuse qu'un pavillon de province. Sans doute un peu trop grande pour lui et son fils. Comme s'il avait tenu à ce qu'il y ait également de la place pour ces deux autres fragments d'âmes, et cette flamme jumelle qui s'est éteinte.
≡ faceclaim : Tobias Sorensen
≡ crédits : cosmic light & astra
≡ triggers : aucun. Si tu as un doutes, on en parle par mp, n'hésite pas.
≡ warnings : thématique militaire ; thématique médicale ; PTSD ; décès
≡ pronoms irl : il
≡ compte principal : Celui-ci
≡ présence : présent·e.
≡ connexion : régulière
≡ préférences rp : • Une réponse par quinzaine au minimum.
• Aux alentours de -/+ 800 mots et +.
• Écriture à la troisième personne du singulier.
• Dialogues en français.
≡ messages : 956
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() Mer 1 Mai 2024 - 22:16
               

Eden Livingstone like ce post.



@Alba Castel ; @Melia Ward : Merci Miladies smirk

@Eden Livingstone : Thank you Don Juan frénétique (dont j'ferais bien de m'inspirer. ohoh ). Heureux joli keur ait piqué ton intérêt. hiii

@Cassidy Bluebird : Hahaha, j'avais dit que vous alliez me détester et me haïr avec cette fiche à la Tolstoï  Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance 1f605 En vrai, le premier post et la chrono suffisent amplement pour connaître tout ce qu'il y a à savoir sur le Doc'.
Le second post, c'est un peu le rab et le dessert avec des petits zooms/focus sur les différents moments de sa vie pour avoir un peu plus d'anecdotes à se mettre sous la dent. smirk
No problem, j'espère de tout cœur que tu apprécieras ce que découvriras. mignon
Merci beaucoup pour ton message adorable tout plein. cor


• Minuit est là
Et puis passé minuit je danse au rythme des tachycardies. Et tout s'emballe et tout balance, et tout m'étale et tout me fuit. La lune est un fruit un peu rance,la vie est une maladie. Ceux qui rêvent ont bien de la chance, et les autres ont des insomnies.


cor :
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Marius Stonem
https://blurryfaces.forumactif.com
https://blurryfaces.forumactif.com/t1599-marius-stonem-to-be-near-you-to-be-free#39371
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Marius Stonem

and how did you feel then ?
fondatrice

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≡ âge : 42
≡ pronoms : il
Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance 5818e156b66283e7b47a57c7109936cb
≡ statut : divorcé depuis deux ans. observe du coin de l'oeil les péripéties de son ex-femme penny.
≡ occupation : psychiatre au alden health center, assez intrusif, juge (juste un petit peu) ses patients.
≡ activités : coach pour les blurryknights, équipe de football américain.
≡ adresse : #64 appartement à pleasant valley, après avoir fermé la porte de la maison familiale où vivent encore son ex-femme penny et leur fille ellie.
≡ faceclaim : chris evans.
≡ crédits : redfield (av). self (sign).
≡ triggers : banalisation de la maladie mentale, violences sexuelles et sexistes.
≡ warnings : disparition d'un proche (love stonem), accident de moto et décès (premier amour), dérives de la déontologie des psychologues et psychiatres, mentions de schéma cishétéronormatif.
≡ pronoms irl : elle
≡ compte principal : zachary fuckin' hoffman. (zfh)
≡ comptes : zachary hoffman, liam mckinley, beverly bluebird, marius stonem, brett dellinger.
≡ présence : présent·e.
≡ connexion : quotidienne, réponse une fois par semaine.
≡ préférences rp : fourchette de 400-1500 mots selon les rps • narration et dialogues en français, quelques tournures de phrases en anglais • rp à la troisième personne • ne répond pas dans l'ordre • joue au feeling.
≡ messages : 832
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() Mer 1 Mai 2024 - 22:23
               

Søren Eriksen like ce post.



oh jeez, je suis bonne pour prendre un jour de congé pour lire cette fiche. huhu
ça fait plaisir de te voir autant inspiré pour un perso. huhu ngl je n’ai pas encore lu la partie de l’histoire, mais pour la première partie de la fiche, j’aime beaucoup la vibe de ce cher Eriksen. eheh j’avoue, ça se tente pour un bon lien entre nous, once again, lançons-nous. flamme
rebienvenue à la maison. cor


too scared to face it
I know nobody ever said it was easy. truth is truth hurts and you're gonna kill me. make up your mind if you wanna let me go, you better leave me no hope.

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Maxwell Taylor
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Maxwell Taylor

am I the villain of the story?
modératrice

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≡ âge : 36
≡ pronoms : il
Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance 2247d844fef1a379935bf233aabb6a4ce51ba18c
≡ statut : En couple avec Luke Bluebird, âme pour qui son coeur bat depuis presque huit ans maintenant, relation aussi chaotique qu'incroyable, coeur qui s'emballe encore quand il le voit l'amoureux, coeur qui s'ouvre un peu plus avec Opale, la fille de son petit ami.
≡ occupation : Propriétaire du Coyote Lounge Club, héritage arrivé entre ses mains depuis quelques semaines seulement.
≡ activités : Ecriture, âme en peine incomprise, sur le papier il couche ses maux. Boxe, colère sans cesse grandissante, criant l'injustice du monde, il va plusieurs fois par semaine dans la salle de boxe qu'il a toujours adoré.
≡ adresse : #26 dans le quartier de Mayflower Cove, une villa d'architecte dessinée par sa mère dont il a hérité avec sa soeur il y a quelques années.
≡ faceclaim : Jonathan Bailey
≡ crédits : avatar par nuit d'orage - gif par jbaileyfansite et sung-jinwoo
≡ triggers : Age gap (grooming) - demander en cas de doute, merci ♥
≡ warnings : Relation compliqué (séparation et dispute régulière), Adultère, Famille dysfonctionnelle, Décès (cancer et accident de voiture), Alcoolisme
≡ pronoms irl : elle
≡ compte principal : Maxwell Taylor
≡ comptes : maxwell taylor, le gosse de riche maladroit en amour, robin mckinley, la pâtissière acharnée de travail, thomas roy, le chef des pompiers au coeur d'artichaut, junho han, gamin aux rêves effondrés, sasha murray, poupée portant veste en cuir et tatouage avec fierté & augustine livingstone, la grand-mère cookie qui commente la criée comme si sa vie en dépendait & madeline cunningham, la mère de famille déshonorée qui a gagné au loto.
≡ présence : présent·e.
≡ connexion : tous les jours
≡ préférences rp : Au moins 500 mots par réponse • écriture à la troisième personne du singulier • rp au feeling, pas d'ordre en particulier • pas de limite concernant les ships • évolution du personnage aussi bien en rp qu'avec les sms • rythme plutôt rapide • communication first • tête en l'air qui peut oublier un rp, ne pas hésiter à envoyer un message • Bienveillance & plaisir sont les maîtres mots
≡ messages : 1614
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() Jeu 2 Mai 2024 - 9:30
               

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Ouhhh j'étais déjà hypée par les mots que tu m'avais envoyés mais là ça dépasse mes espérances  gngn
j'ai hâte de pouvoir exploiter le lien avec Max puis voir ce groupe de poto s'agrandir c'est ma plus grande joie olalalala brillant
Bon retour parmi nous coeur4
Et bon courage pour la fin de la rédaction cute


Are you flirting

or starting a fight ?
ANAPHORE
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Julian Blackwell
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Julian Blackwell

hopeless romantic
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≡ âge : 35
≡ pronoms : il
Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance UsYwpEKG_o
≡ statut : en couple avec ania depuis six mois, lui a récemment demandé d'emménager ensemble et attend désespérement sa réponse.
≡ occupation : ingénieur du son pour la radio pixy102
≡ activités : fait partie d'un groupe de musique amateur, adepte également de la boxe et de la natation.
≡ adresse : #05 Blurrywoods
≡ faceclaim : Glen Powell
≡ crédits : isildur (av) + anxiousgifs (gifs) + crackships (mine) & dracarys/self (sign)
≡ triggers : viol, violence animale, pédophilie et inceste.
≡ warnings : mention d'avortement, décès
≡ pronoms irl : elle
≡ compte principal : abby munson
≡ comptes : abby munson, darren garner & angelino iovine
≡ présence : présent·e.
≡ connexion : régulière
≡ préférences rp : je joue à la troisième personne du singulier, rp entre 400 et 800 mots, peut faire plus si inspirée. je m'adapte généralement à mon partenaire.
≡ messages : 205
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() Jeu 2 Mai 2024 - 10:19
               

Søren Eriksen like ce post.



Cette fiche de folie, cette histoire et cette famille drama

Tu nous régales avec ton beau docteur Eriksen brillant

La fiche est si agréable à lire et on aime les illustrations pour mettre un visage sur les personnages cités cor

Trop hâte de jouer notre lien et de croiser notre plume à nouveau feu


You're beautiful, it's trueI saw your face in a crowded place And I don't know what to do
'Cause I'll never be with you
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Riley Munson
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https://blurryfaces.forumactif.com/t1979-riley-munson-le-bonheur-c-est-une-decision
https://blurryfaces.forumactif.com/f58-lonely-nights
https://blurryfaces.forumactif.com/f61-instagram
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Riley Munson

car enthusiast
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≡ âge : 24
≡ pronoms : elle
Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance 14bafa68133d26117aa4f20d935058a8f0ab2787
≡ statut : célibataire, elle n'a pas le temps pour ses conneries.
≡ occupation : mécanicienne dans le garage de blurrydale, avec jonah comme patron.
≡ activités : riley adore les courses de voiture, sa passion rouler à bord de nissan skyline r34 en roulant alors que ce n'est pas autorisé.
≡ adresse : #82 downtown chez les parents munson.
≡ faceclaim : katie douglas.
≡ crédits : vicrush (ava) awonaa + katherine-mcnamara (sign) emzies (polaroïd).
≡ triggers : viol.
≡ warnings : adoption • courses de voiture illégales • délinquance • accident de voiture • abandon parental • drogues (mère biologique du perso)
≡ pronoms irl : elle
≡ compte principal : emily.
≡ comptes : emily, riley.
≡ présence : présent·e.
≡ connexion : 2-3 fois par semaines.
≡ préférences rp : Dialogue à la troisième personne du singulier, pas fan des rp avec de l'anglais (je ne maîtrise pas tellement).
≡ messages : 219
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() Jeu 2 Mai 2024 - 10:46
               

Søren Eriksen like ce post.



rebienvenue avec ce reboot
contente que tu sois de retour parmi nous et surtout avec les pl's choisit !
on se retrouve bientôt avec emily pour la bande de pote de maxouuuu
coeurs coeurs sun


le feu •• les longues nuits vont se faire doucement grignotées par le soleil et mourir à feu doux.

 
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Søren Eriksen
Søren Eriksen

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≡ âge : 36
≡ pronoms : il
Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance 5429be6c346326e8f14d901042a3335d77a1ddb4
≡ statut : Papa poule d'un petit soleil de cinq ans, autour duquel tourne son univers sans discontinue. Workolic entièrement dévoué à sa vocation, il a pour compagnon le célibat. Pas vraiment dans les meilleures dispositions pour goûter aux joies de la vie à deux.
≡ occupation : Chirurgien spécialisé en Traumatologie et Médecine d'urgence, ayant prêté ses mains aux hommes et femmes des forces armées américaines. Cœur impulsif radié et évincé de l'armée pour insubordination. De retour à une pratique de la médecine en milieu hospitalier depuis bientôt deux ans.
≡ activités : Médecin vedette des Blurryknights et éponge magique, assis sur le banc de touche lors des matchs. Prêt à s'emparrer de sa trousse de premiers secours pour aller au chevet d'un joueur blessé sur le terrain.
≡ adresse : (#002 Pleasant Valley) - Une maison un tantinet plus spécieuse qu'un pavillon de province. Sans doute un peu trop grande pour lui et son fils. Comme s'il avait tenu à ce qu'il y ait également de la place pour ces deux autres fragments d'âmes, et cette flamme jumelle qui s'est éteinte.
≡ faceclaim : Tobias Sorensen
≡ crédits : cosmic light & astra
≡ triggers : aucun. Si tu as un doutes, on en parle par mp, n'hésite pas.
≡ warnings : thématique militaire ; thématique médicale ; PTSD ; décès
≡ pronoms irl : il
≡ compte principal : Celui-ci
≡ présence : présent·e.
≡ connexion : régulière
≡ préférences rp : • Une réponse par quinzaine au minimum.
• Aux alentours de -/+ 800 mots et +.
• Écriture à la troisième personne du singulier.
• Dialogues en français.
≡ messages : 956
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() Jeu 2 Mai 2024 - 12:20
               

Julian Blackwell like ce post.



@Marius Stonem : Ah ce cher Docteur Stonem, avec qui j'ai fait
mes classes de Médecine. smirk Bon okay peut-être pas tout à
fait, vu que tu t'approchais de la fin, quand je commençais tout juste
... omg, si ça se trouve tu m'as bizuté quand j'ai tenté de rejoindre une
fraternité étudiante. mdr Y a abondance de bien et de matière, j'avoue.
C'est cadeau, c'est pour moi, ça fait plaisir. huhu Yeah, je trouve que
notre ami Marius et lui se complète bien niveau personnalité/caractère.
On fusionne les deux ... tada, on a l'homme parfait et le héros des romans
de Madame Stonem. bat des cils Puis il ressemble un peu à Brett je trouve dans
sa façon d'aimer et sa sensibilité. ange On s'dit donc à très vite pour une
réunion des anciens. eheh Merci beaucoup pour ton petit mot. cute cor

@Maxwell Taylor : Yeah laziness is in da place. 'Fin c'est surtout une paresse
due à un fond introverti/timide qui le pousse à être casanier, plutôt que de la
flemme pure et dure. huhu En tout cas je suis archi heureux que ce que tu
as découvert jusque là te plaise. J'espère que tu apprécieras tout autant le
viking
une fois en jeu. mignon Quelque chose me dit que Max va devoir
s'employer et redoubler de malice pour lui faire quitter sa vie de moine et d'ermite.  Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance 1f605
Ca va être génial d'exploiter cette petite opposition de tempérament et de
caractère. De quoi nous offrir bien des fou-rires et des situation cocasses.
Merci beaucoup mon tout beau et à très bientôt donc ! mignon cor  

@Julian Blackwell : Mister Radio ! trop content quoi Que je suis heureux que le background
et le parcours du toubib soit à ton goût. Et que je suis ravi de pouvoir continuer
avec ce petit groupe de zikos. En plus là pour le coup, tu vas avoir un vrai de vrai
Country Man qui a grandi au milieu des champs, des bestiaux, des cow boys
et qui a très tôt été biberonné à la musique de Johnny Cash. mdr Puis t'inquiète,
j'vous pousser à la roue et tenter à mon p'tit niveau de t'arranger les bidons avec Ania
(comme on l'a fait jadis pour Søren  avec Erin. Mais chhhut, je n'en dis pas plus. eyes ).
Aller cow-boy, enfile tes santiags et tiens-toi prêt : ça va pulser ! Merci pour ton adorable feed-back. mignon coeur4

@Riley Munson : AAAH mais oui, la petite soeur de la luxure ! En espérant qu'elle
soit un peu plus tempérée que le big bro, sinon j'sens que notre viking va friser la nervous
break down. mdr Je pourrais aussi te mettre en relation avec la petite soeur de Søren
(qui pour le coup ressemble beaucoup à Max, et dont j'bosse en parallèle sur le pl), j'pense
que Miss Taylor et elle s'entendraient comme des charmes également. smirk Yo' see, on
le tient finalement notre pôtit lien. lunettes de soleil Merci mille fois pour ton message choupi
et archi gentil comme tout. A très bientôt donc ! cute sun coeurs


• Minuit est là
Et puis passé minuit je danse au rythme des tachycardies. Et tout s'emballe et tout balance, et tout m'étale et tout me fuit. La lune est un fruit un peu rance,la vie est une maladie. Ceux qui rêvent ont bien de la chance, et les autres ont des insomnies.


cor :
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() Ven 3 Mai 2024 - 17:11
               


Avant de te valider, il nous faut le passage de @Maxwell Taylor, @Julian Blackwell et @Marius Stonem concernant leur pré-lien coeurs
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Julian Blackwell
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Julian Blackwell

hopeless romantic
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≡ âge : 35
≡ pronoms : il
Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance UsYwpEKG_o
≡ statut : en couple avec ania depuis six mois, lui a récemment demandé d'emménager ensemble et attend désespérement sa réponse.
≡ occupation : ingénieur du son pour la radio pixy102
≡ activités : fait partie d'un groupe de musique amateur, adepte également de la boxe et de la natation.
≡ adresse : #05 Blurrywoods
≡ faceclaim : Glen Powell
≡ crédits : isildur (av) + anxiousgifs (gifs) + crackships (mine) & dracarys/self (sign)
≡ triggers : viol, violence animale, pédophilie et inceste.
≡ warnings : mention d'avortement, décès
≡ pronoms irl : elle
≡ compte principal : abby munson
≡ comptes : abby munson, darren garner & angelino iovine
≡ présence : présent·e.
≡ connexion : régulière
≡ préférences rp : je joue à la troisième personne du singulier, rp entre 400 et 800 mots, peut faire plus si inspirée. je m'adapte généralement à mon partenaire.
≡ messages : 205
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() Sam 4 Mai 2024 - 13:00
               

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@Lune Price C'est tout bon pour moi brillant

@Søren Eriksen Comment ne pas valider ce personnage incroyable feu Hâte de voir ce que ça va donner entre Mister Ohio et Mister Texas la gratte


You're beautiful, it's trueI saw your face in a crowded place And I don't know what to do
'Cause I'll never be with you
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Maxwell Taylor
https://blurryfaces.forumactif.com/t814-maxwell-taylor-i-whishpe
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https://blurryfaces.forumactif.com/t874-maxwell-taylor-itsmaxwelltaylor#17173
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Maxwell Taylor

am I the villain of the story?
modératrice

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≡ âge : 36
≡ pronoms : il
Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance 2247d844fef1a379935bf233aabb6a4ce51ba18c
≡ statut : En couple avec Luke Bluebird, âme pour qui son coeur bat depuis presque huit ans maintenant, relation aussi chaotique qu'incroyable, coeur qui s'emballe encore quand il le voit l'amoureux, coeur qui s'ouvre un peu plus avec Opale, la fille de son petit ami.
≡ occupation : Propriétaire du Coyote Lounge Club, héritage arrivé entre ses mains depuis quelques semaines seulement.
≡ activités : Ecriture, âme en peine incomprise, sur le papier il couche ses maux. Boxe, colère sans cesse grandissante, criant l'injustice du monde, il va plusieurs fois par semaine dans la salle de boxe qu'il a toujours adoré.
≡ adresse : #26 dans le quartier de Mayflower Cove, une villa d'architecte dessinée par sa mère dont il a hérité avec sa soeur il y a quelques années.
≡ faceclaim : Jonathan Bailey
≡ crédits : avatar par nuit d'orage - gif par jbaileyfansite et sung-jinwoo
≡ triggers : Age gap (grooming) - demander en cas de doute, merci ♥
≡ warnings : Relation compliqué (séparation et dispute régulière), Adultère, Famille dysfonctionnelle, Décès (cancer et accident de voiture), Alcoolisme
≡ pronoms irl : elle
≡ compte principal : Maxwell Taylor
≡ comptes : maxwell taylor, le gosse de riche maladroit en amour, robin mckinley, la pâtissière acharnée de travail, thomas roy, le chef des pompiers au coeur d'artichaut, junho han, gamin aux rêves effondrés, sasha murray, poupée portant veste en cuir et tatouage avec fierté & augustine livingstone, la grand-mère cookie qui commente la criée comme si sa vie en dépendait & madeline cunningham, la mère de famille déshonorée qui a gagné au loto.
≡ présence : présent·e.
≡ connexion : tous les jours
≡ préférences rp : Au moins 500 mots par réponse • écriture à la troisième personne du singulier • rp au feeling, pas d'ordre en particulier • pas de limite concernant les ships • évolution du personnage aussi bien en rp qu'avec les sms • rythme plutôt rapide • communication first • tête en l'air qui peut oublier un rp, ne pas hésiter à envoyer un message • Bienveillance & plaisir sont les maîtres mots
≡ messages : 1614
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() Lun 6 Mai 2024 - 8:06
               

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J'ai oublié de passer hier sorry facepalm
C'est tout bon pour moi coeur4


Are you flirting

or starting a fight ?
ANAPHORE
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Marius Stonem
https://blurryfaces.forumactif.com
https://blurryfaces.forumactif.com/t1599-marius-stonem-to-be-near-you-to-be-free#39371
https://blurryfaces.forumactif.com/t1600-marius-stonem-and-how-did-you-feel-then#39373
Marius Stonem

and how did you feel then ?
fondatrice

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≡ âge : 42
≡ pronoms : il
Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance 5818e156b66283e7b47a57c7109936cb
≡ statut : divorcé depuis deux ans. observe du coin de l'oeil les péripéties de son ex-femme penny.
≡ occupation : psychiatre au alden health center, assez intrusif, juge (juste un petit peu) ses patients.
≡ activités : coach pour les blurryknights, équipe de football américain.
≡ adresse : #64 appartement à pleasant valley, après avoir fermé la porte de la maison familiale où vivent encore son ex-femme penny et leur fille ellie.
≡ faceclaim : chris evans.
≡ crédits : redfield (av). self (sign).
≡ triggers : banalisation de la maladie mentale, violences sexuelles et sexistes.
≡ warnings : disparition d'un proche (love stonem), accident de moto et décès (premier amour), dérives de la déontologie des psychologues et psychiatres, mentions de schéma cishétéronormatif.
≡ pronoms irl : elle
≡ compte principal : zachary fuckin' hoffman. (zfh)
≡ comptes : zachary hoffman, liam mckinley, beverly bluebird, marius stonem, brett dellinger.
≡ présence : présent·e.
≡ connexion : quotidienne, réponse une fois par semaine.
≡ préférences rp : fourchette de 400-1500 mots selon les rps • narration et dialogues en français, quelques tournures de phrases en anglais • rp à la troisième personne • ne répond pas dans l'ordre • joue au feeling.
≡ messages : 832
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() Lun 6 Mai 2024 - 9:28
               

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tu es validé·ebienvenue parmi nous

damn, ce personnage. brillant
oui oui j'ai tout lu, j'ai pris une journée de congé, j'ai prévenu ma mère pour ne pas qu'elle s'inquiète si elle n'avait plus de nouvelles et je me suis descendue mon litre et demi d'eau.

il commence vraiment à faire chaud dans l'Alden Health Center, avec toute cette brochette de bg.  évanoui on annonce une forte augmentation du nombre de malades à Blurrydale, can't tell why (à peine). drama

quelque chose dans sa vibe fait qu'on s'y attache très facilement. brillant puis coup de coeur pour sa casquette de papa. brillant (ok je mens un peu, le réel coup de coeur va pour ses habitudes liées à Friends, c'est strike ça!)

c'est toujours un plaisir de te lire. cor
et suis trop trop contente de te voir rester parmi nous avec ce reboot. cor


Une petite vérification dans les bottins est souhaitée, afin de s'assurer que toutes les informations concernant ton personnage s'y trouvent bel et bien, par ICI, ICI, ICI, ICI, ICI et par ICI (pour les multicomptes). Si tu remarques une erreur et/ou un oubli, n'hésite pas à nous le signaler par mp sur @blurryfaces. coeur

Maintenant que cette étape est terminée, c'est le moment d'intégrer ton personnage sur le forum !  tu msaoules

espace perso et moodboard ≡
Pour commencer, tu peux poster et remplir ton espace perso dont tu trouveras le modèle obligatoire PAR ICI. Cet espace permet de regrouper la chronologie de ton personnage, tes liens, tes rps et tes recherches. Le tenir à jour permettra aux autres membres de te proposer plus facilement des liens. brillant Une section MOODBOARD est également mise à ta disposition si tu le souhaites.

rp et one-shot ≡
Tu peux maintenant te lancer à rp ! flamme Si tu ne sais pas par où commencer, nous t'invitons à te rendre sur CE POST qui te permettra de trouver un partenaire, un rp libre auquel répondre ou signaler si tu en ouvres un pour que quelqu'un vienne jouer avec toi ! Il est également possible d'ouvrir un sujet pour poster des one shot, c'est-à-dire des rp uniques sans partenaire. Tu trouveras le modèle obligatoire PAR ICI ! étincelles

phone et réseaux sociaux ≡
Que serions-nous sans nos téléphones et internet ? eyes
Il est possible de créer un RÉPERTOIRE TÉLÉPHONIQUE pour centraliser les conversations sms individuelles et de groupe. Au niveau des réseaux sociaux, ton personnage peut se créer COMPTE INSTAGRAM, la PLAYLIST SPOTIFY et le PROFIL TINDER de ton personnage et découvrir ceux des autres membres.

discord ≡
Enfin, si le coeur t'en dit, tu peux rejoindre LE DISCORD DU FORUM, où règne une bonne ambiance au quotidien. Ce n'est pas obligatoire, ce n'est qu'un petit plus mais nous serons ravi·es de t'y accueillir ! mignon



Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le staff par mp sur le compte @blurryfaces, nous sommes là pour t'aider. coeur
Nous sommes également joignables via nos comptes principaux : @Zachary Hoffman (vicrush), @Cassidy Bluebird (rhéa), @Cane Murray (wiise) et @Leona Steele (etoilesauvage).

Bon jeu sur Blurryfaces ! twerk en string



too scared to face it
I know nobody ever said it was easy. truth is truth hurts and you're gonna kill me. make up your mind if you wanna let me go, you better leave me no hope.

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Søren Eriksen
Søren Eriksen

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≡ âge : 36
≡ pronoms : il
Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance 5429be6c346326e8f14d901042a3335d77a1ddb4
≡ statut : Papa poule d'un petit soleil de cinq ans, autour duquel tourne son univers sans discontinue. Workolic entièrement dévoué à sa vocation, il a pour compagnon le célibat. Pas vraiment dans les meilleures dispositions pour goûter aux joies de la vie à deux.
≡ occupation : Chirurgien spécialisé en Traumatologie et Médecine d'urgence, ayant prêté ses mains aux hommes et femmes des forces armées américaines. Cœur impulsif radié et évincé de l'armée pour insubordination. De retour à une pratique de la médecine en milieu hospitalier depuis bientôt deux ans.
≡ activités : Médecin vedette des Blurryknights et éponge magique, assis sur le banc de touche lors des matchs. Prêt à s'emparrer de sa trousse de premiers secours pour aller au chevet d'un joueur blessé sur le terrain.
≡ adresse : (#002 Pleasant Valley) - Une maison un tantinet plus spécieuse qu'un pavillon de province. Sans doute un peu trop grande pour lui et son fils. Comme s'il avait tenu à ce qu'il y ait également de la place pour ces deux autres fragments d'âmes, et cette flamme jumelle qui s'est éteinte.
≡ faceclaim : Tobias Sorensen
≡ crédits : cosmic light & astra
≡ triggers : aucun. Si tu as un doutes, on en parle par mp, n'hésite pas.
≡ warnings : thématique militaire ; thématique médicale ; PTSD ; décès
≡ pronoms irl : il
≡ compte principal : Celui-ci
≡ présence : présent·e.
≡ connexion : régulière
≡ préférences rp : • Une réponse par quinzaine au minimum.
• Aux alentours de -/+ 800 mots et +.
• Écriture à la troisième personne du singulier.
• Dialogues en français.
≡ messages : 956
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() Lun 6 Mai 2024 - 12:08
               

Leona Steele et Julian Blackwell likent ce post.



@Leona Steele : Pas de sou(r)ci(l)s. (j'me permets de te taguer sous une autre bouille pour te répondre.). mignon coeurs

@Julian Blackwell : Moooh, merci Mister Radio. mignon Yeah, on va faire la part belle au terroir et au côté roots des States, avec ces Countrymen. moustache Puis deux grands nounours comme ça, altruistes, nappés de tendresse, de douceur, désintéressés et tournés entièrement vers les autres ... cela ne peut que laisser augurer de jolis feels et des rps mims/choupis tout plein. in love étincelles

@Maxwell Taylor : Y a pas de mal M'sieur (alias la luxure, alias le monstre de débauche smirk ). Je ris déjà d'avance à l'idée de voir le très prude et collet monté Docteur, évolué au sein de cette bande de joyeux drilles et de gais lurons. Ca me fait l'effet d'une chanteur à minette de boys band qui se retrouverait sur scène avec un groupe d'Heavy Metal. mdr Force et courage à vous pour motiver ce pisse-froid. D'autant plus qu'avec les derniers événements, la tentation de retomber dans ses mauvais travers isolationnistes risque d'être grande. se cache larmes aux yeux coeurs

@Marius Stonem : J'vois que t'as pensé à tout, comme toujours. Prévenir les proches afin qu'ils ne s'affolent pas et ne déclenchant pas l'alerte enlèvement ; les rations de survie alimentaires ; le p'tit lit pour bivouaquer : toujours prêt, toujours paré ce bon vieux Docteur Stonem. ohoh
T'as vu ça, hein. smirk Peut-être bien que la température des patients ne sera pas due à des raisons médicales tout compte fait. feu On se demande bien hein, avec ce vivier bg. Puis bon côté gent féminine, on n'est pas non plus en reste avec Gia et Arwen. drama Yeah, c'est un grand danois aux airs de labradoodle, gentil et adorable à souhait. I love you Un perso avec un enfant, ça va être une grande première pour moi. oops Ouais, ça claque. Aller va t'inquiète, on fera nos vamps aigries qui se disent : "Quand même, y a pas à dire ; ça a changé et c'était mieux avant". huhu Merci pour la validation et ce superbe feed-back archi positif. cute cor étoile filante


• Minuit est là
Et puis passé minuit je danse au rythme des tachycardies. Et tout s'emballe et tout balance, et tout m'étale et tout me fuit. La lune est un fruit un peu rance,la vie est une maladie. Ceux qui rêvent ont bien de la chance, et les autres ont des insomnies.


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Søren Eriksen ≡ Ceux qui rêvent ont bien de la chance


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