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 leona steele ≡ garden in the bones

Leona Steele
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Leona Steele

Q U E E N
administratrice

on stage
≡ âge : 28
≡ pronoms : elle
leona steele ≡ garden in the bones B3bp
≡ statut : célibataire, même si elle n'en est pas vraiment certaine, les retours d'un fantôme du passé obnubile son corps et son esprit
≡ occupation : capitaine du poste de police de blurrydale, une responsabilité nouvelle.
≡ activités : beaucoup de sport, un peu trop de temps au bar, des heures supplémentaires, de quoi raccourcir les semaines.
≡ adresse : #49, whalers bank
≡ faceclaim : stephanie pham
≡ crédits : me
≡ triggers : nothing
≡ warnings : violences policières ; racisme ; drogues dures ; tabac & alcool ; homicide ; armes à feu ; ptsd
≡ pronoms irl : elle
≡ compte principal : leona steele
≡ comptes : jezabel ; stanislas ; avery
≡ présence : présent·e.
≡ connexion : variable
≡ préférences rp : ≡ 600 ~ 3500 mots
≡ j'écris à la 1ère personne du singulier (je)
≡ temps de réponse variable
≡ ordre de rep selon le mood et non la date
≡ quelques fautes d'inattention
≡ messages : 663
backstage
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() Dim 22 Oct 2023 - 15:18
               


trigger warnings :  violences policières • violences familiales • racisme • drogues dures • alcool • tabac • homicide • abandon parental

leona steele
feat. Stephanie Pham


≡ i am what i am



identité. leona steele, s’identifie en tant que femme et emploi les pronoms féminins.
âge, date et lieu de naissance. 27 ans, née le 23.01.1996, dans une petite ville aux alentours de Hanoï, au Vietnam, bien qu’elle n’en garde absolument aucun souvenirs.
origines et nationalité. Ses géniteurs tirent leurs racines du Vietnam, mais c'est bien la nationalité américaine qu'elle arbore depuis son adoption alors qu'elle était encore nourrissonne.
statut civil et orientation sexuelle. célibataire endurcie, homosexuelle, gris romantique, la solitude sied bien à son introversion, si elle accepte de partager son lit occasionnellement, l’idée de donner plus ne l’intéresse que très peu.
emploi et activité, situation financière. Capitaine détachée du Boston Police Department, son budget serait assez décent, si elle ne détruisait pas sa santé à le boire et le fumer. Néanmoins, elle parvient tout de même à boucler ses fins de mois.
situation familiale. une famille adoptive avec laquelle elle a pratiquement entièrement coupé les ponts, hormis avec son frère.
à blurrydale depuis. quelques mois à peine, une nouvelle affectation plus ou moins désirée, dont elle compte bien tirer profit pour tirer son épingle du jeu.
quartier. whalers bank, au plus près de son lieu de travail pour éviter les retards intempestifs – du moins, c’était l’objectif initial. La ponctualité n’est pas son plus grand atout.
groupe. here comes the rain again
traits de caractère. HEXACO

Les + : Honnête, juste, sincère, diligente, perfectionniste, consciencieuse, confiante, prudente, courageuse.
Les – : Anxieuse, dépendante, introvertie, intransigeante, rigide, désorganisée, désagréable, orgueilleuse, nihiliste.

Style de vie : fume, est accro au café, fait beaucoup de sport, médite fréquemment, passe un peu trop de temps au bar, ère parfois sur la plage dans la nuit, (très) petite dormeuse, strictement athée, légèrement coureuse de jupons quand elle a trop bu.

Passions : Le sport (escalade, course, close-combat & musculation), la photographie, la culture culinaire et traditionnelle japonaise, la mode, adore les animaux mais refuse d’en avoir du fait de son hygiène de vie déplorable.

≡ some little talks

que pensez-vous des disparitions annuelles, quel impact ont-elles sur votre vie ? Si j’ai de la peine pour les disparus, je dois bien avouer que c’est une aubaine pour moi, sur le plan professionnel. La vie apprends que si on ne marche pas sur les autres, on finira toujours par se faire marcher dessus. Si j’irais bien m’isoler dans les montagnes pour vivre en ermite avec un troupeau de chèvre, je sais bien que je suis bien trop accoutumée au confort moderne et au besoin d’être utile pour que ça arrive.

Résoudre ces disparitions, c’est un objectif qui m’obsède. Parce qu’au-delà de libérer un poids monumental sur Blurrydale, ça serait aussi l’opportunité pour moi de continuer de gravir des échelons et de réduire le nombre de connards au-dessus de moi pour me mettre des bâtons dans les roues.

Une chose est certaine, j’angoisse déjà à l’idée de devoir diriger les patrouilles, la nuit du 10. De ne pas avoir assez de place pour les aventuriers en quête de frisson qui ne font rien de plus que défier l’autorité. Heureusement que j’ai été habituée aux nuits courtes.
un des quatre éléments. la terre, pour garder les pieds dessus. un des cinq sens. la vue, pour contempler le monde et anticiper le danger. un des sept péchés capitaux. l’orgueil, une barrière pour se protéger d’un monde un peu trop cruel et le symptôme menant à se promener avec une arme létale sur soi. une émotion. l’euphorie, celle qui se fait rare s’il n’y a aucune substance pour l’accompagner. une odeur. celle du tabac et du café se mêlant à l’odeur de l’iode, depuis le poste de police. une chanson. atlantic, de sleep token. une mauvaise habitude. fumer à l’intérieur. un objet du quotidien. mon insigne, le seul objet qui me permet d’aller de l’avant. un instrument de musique. la basse, discrète, mais indispensable. une légende de blurrydale. le fantôme du phare, parfois, je me dis que j’aimerais bien le saluer lors de mes balades nocturnes. un lieu de blurrydale. le poste de police. Les heures supplémentaires non rémunérées c’est une habitude chez moi, l’impression d’être inutile dans mon petit appartement et de rester enfermée sans la moindre stimulation m’agace rapidement.


❝ Love you in a panic because I prefer to sit on fences, Spit-kissing on my sickbed I'm not searching for replacements, But we are like broken instruments Twisted up and wheezing out the runnels ; Sleepless folks watching light grow through their early morning windows ❞
No Care – Daughter

≡ this is your story
« Steele », un nom interchangé, venu substituer un précédent qui a été soustrait à mon acte de naissance. Je n’en ai jamais vraiment eu l’information, je ne l’ai jamais vraiment cherché non plus. Mon petit univers a toujours été assez peu nuancé. Du blanc, du noir, rien entre deux. Mais peut-être un peu trop de noir quand même.  

Mes parents, c’est ceux qui ont désiré des enfants pour les mauvaises raisons. Pour donner du sens à leur propre existence, pour rentrer dans le moule social. Impossible de procréer, un salaire suffisant pour voyager, je n’ai été qu’un produit du tourisme adoptif d’Asie comme il existe depuis des siècles : une adoption contre une compensation monétaire. C’était ce dont il retournait. Ça et uniquement ça. Herbert et Bethany Steele, deux cadres moyens dont la vie se retrouvait plus dans leur mobilier et leur jolie petite maison pavillonnaire de la périphérie de Boston que dans leurs iris.

J’ai été à l’école publique, l’école de tout le monde. J’avais le cartable à roulette moche, comme tout le monde, j’aimais la peinture, le sport, chanter et jouer. Moins travailler. Une enfant tout ce qu’il y a de plus normale si on met de côté les revers de médaille du puritanisme américain. Je n’étais pas vue différemment par les autres enfants de mon âge. J’étais même plutôt intégrée et appréciée à l’époque. Non, c’est plutôt les adultes qui ne cherchaient pas vraiment à comprendre et me condamnaient pour les décisions de mes parents.

Puis, quand j’ai eu quatre ans, la nouvelle est tombée : maman était enceinte. Ils n’arrêtaient pas de se disputer, je ne comprenais rien à l’époque, j’étais plutôt contente pour eux, bien qu’anxieuse, mais c’était évidemment une question d’infidélité. Je n’ai jamais eu le dernier mot sur le sujet, mais j’imagine que leurs premières conclusions sur leur infertilité était juste trop prématurée.

Le problème est venu après. A la naissance de mon frère, les choses ont changé. Mes copains d’école me disaient que quand un petit frère ou une petite sœur arrivait, alors les aînés étaient un peu mis de côtés. Avec leurs mots. Avec leurs émotions. Alors je considérais ce qui m’arrivait comme étant normal : ne pas recevoir de cadeaux à noël, ne plus être invitée aux repas extérieurs, gardée par une nourrice, mon anniversaire n’était plus vraiment célébré. Mon frère à même été scolarisé dans une école différente, privée, plus prestigieuse, mais surtout, loin de la mienne pour éviter de faire des liens entre nous.

J’étais jalouse. Nécessairement. Je détestais cet enfant que je considère aujourd’hui… Toujours comme un enfant, mais surtout comme mon meilleur ami. Mais pour ce qui est de l’enfance, le schéma se répétait. J’étais injuste avec mon frère parce que mes parents étaient injustes avec moi. Alors ils se mettaient en colère et étaient encore plus injuste. Témérité oblige, je ne m’arrêtais pas vraiment, même quand ils en venaient aux mains.

Je n’ai jamais rien dis. J’aurais pu. J’aurais peut-être dû. J’avais intériorisé la situation : « c’est normal dans une famille, j’ai fait des bêtises, je les mérite et en plus d’autres vivent pire ». Assez rapidement, j’étais obligée de mettre mon propre réveil, de me faire mon propre petit déjeuner, de préparer mes affaires et de prendre le bus seule, avec mon cartable à roulette -toujours aussi moche- et je me mettais à voir l’école comme un refuge, un endroit où je me sentais mieux qu’à la maison.

Mais ça, ça, c’était avant l’entrée en secondaire. Parce qu’en secondaire, j’y suis rentrée avec mon cartable à roulette moche. J’y suis rentrée avec mes yeux, différents de ceux des occidentaux et là où auparavant les gens luttaient pour être meneur de jeu ou pour obtenir un jouet en particulier pendant la récréation, maintenant, les gens luttaient pour exister, s’inventer une vie, le plus souvent au détriment de celle des autres. J’avais même un peu joué le jeu au départ. Ça n’a pas très bien fonctionné.

Mon refuge était devenu mon cauchemar. Le seul ersatz demeurant, c’était le sport. Je me défonçais au sport, c’était ma drogue. Ma première drogue. C’était une excuse pour m’enfuir de la maison pour aller courir, mais surtout, j’étais douée pour ça. J’ai vite intégré le club de sports de combats de mon école, j’étais douée pour la boxe. Faire souffrir mon corps pour le renforcer, c’était assez cathartique. Ça me permettait de penser à autre chose, d’éviter de faire vivre des saloperies à mon frère et d’en vivre à mon tour à cause de mes parents.

L’avantage de la boxe, c’est que je rentrais assez vite dans les espoirs jeunes. Je faisais de la compétition et ça me permettait de partir le week end, mais surtout, de balayer les moqueurs assez fort pour qu’ils deviennent les moqués. Enfin, dans tous les cas, j’étais toute seule donc ils finissaient par revenir toujours plus nombreux et toujours plus cons comme une armée de zombis.

Ça a duré jusqu’à l’âge des premières soirées. Les premières clopes, les premiers verres, assez vite les premiers cachets, j’fondais mes espoirs dans l’oubli et ma réputation de déglingo toujours prête pour la bagarre et arrivé en 9ème, je me faisais ma petite réputation avec les plus âgés, assez pour consommer à l’œil, assez pour que les soirées où je prétendais être en entraînement deviennent des journées entières qui se sont évadées de ma mémoire et dont je n’ai pas envie de me souvenir.

En gros, partout, sauf dans le contexte. Mes notes chutaient, je me suis fait virer à la fin de ma 10ème et la communication avec les parents était déjà rompue. Ils n’ont même pas ouvert la lettre, ils se sont contentés de ma la donner et m’ont dit que maintenant que j’avais seize ans, il fallait que je travaille pour participer au loyer ou que je m’en aille.

J’ai voulu faire la grande. J’ai voulu partir. Une petite valise chapardée, mon refuge, c’était les quelques potes un peu plus âgés qui se rassemblaient dans des squats en vivant comme des marginaux. C’est ce que j’ai fait, pendant quatre ans, perdant du poids, de la masse musculaire, à trop souvent faire la manche pour payer ma consommation.

C’était une période de merde. Je tripais, le temps passait pas vraiment de la même manière, du peu de souvenirs que j’ai de ces années-là, ça me paraissait à la fois éternel et à la fois trop rapide. L’électrochoc, ça a été quand je suis allée vendre, pour un mec qui nous hébergeaient, quelques potes et moi et de tomber nez à nez avec mon frère au coin d’une ruelle. Ça m’a sorti de mon (ego-)trip.

C’était moi la grande sœur. Pourtant, c’est lui qui a payé une nuit à l’hôtel, qui a eu la patience de me forcer à rester là-bas. Un gamin qui faisait ses conneries de jeunesse, rien de moins, mais beaucoup plus. Il est resté, toute la nuit, pendant que je comatais, pâteuse, dans un état lamentable. Le lendemain, on a parlé. J’étais à l’ouest, tremblante, en manque, mais le choc de voir la seule autre personne qui n’était pas responsable de tout ça finir comme moi avait fait l’effet d’un uppercut… Mais en plus fort. On a parlé, lui, il voulait devenir militaire, moi, j’avais plus vraiment de notion de ce que pouvait être le futur. Une fosse, la solitude, un jour, plus ou moins lointain.

J’ai accepté de me faire aider, ce jour-là. Ça a marché, plutôt bien. J’avais réussi à trouver une place dans une association, le temps de relever un peu la tête et je voyais plus fréquemment mon frère pendant cette dernière année. Je ne lui parlais pas, de tout ça. Il n’avait pas à savoir, il ne voulait pas savoir et je n’avais pas envie qu’il sache. Réciproquement, il ne me parlait pas beaucoup non plus. On se contentait de passer de bons moments. Il pestait quand je fumais, pestait quand je voulais commander de l’alcool fort plutôt qu’un café au petit matin pour me retourner un peu le crâne. Il pestait, mais il restait. Assez pour que je retrouve la force de recommencer à courir.

Quand il est entré en école militaire, j’étais décidée à me reprendre en main. J’ai enchaîné les jobs alimentaires, juste de quoi payer la location de mon premier appartement, de ma première voiture, une colocation que je ne vivais pas si bien que ça, dans le fond, je me rendais compte, que la sobriété m’avait fait comprendre que je suis une nana solitaire.

Embrasser une carrière militaire, ça m’aurait plu. C’était même devenu un objectif. Je m’en suis donné les moyens, mais force est de constater : si mon corps avait repris des forces, mon cerveau, lui, resterait endommagé, probablement à jamais, au moins un peu, même si j’avais espoir que ça soit plus supportable avec le temps.

C’est dans la police, que j’ai pu trouver ma place. C’était plus facile, j’avais largement les aptitudes physiques et j’avais plus de liberté pour faire ce qui me plaisait. La problématique qui est revenue, c’est celle de ma 6ème à ma 8ème, un racisme ambiant. Du bizutage, qui s’éternisait un peu, des insultes, pour « rigoler on est entre collègues ». J’avais commencé au bas de l’échelle, à faire la circulation et les contrôles routiers, à me les geler dans le froid et regarder mes collègues qui n’étaient pas devenus des zombis se faire happer par la négativité d’un système flingué. Racisme banalisé, violences à outrance, j’avais autant de hauts le cœur quand je voyais les interpellés que les interpellants.

Un système biaisé, mais contrairement aux autres, j’me complaisais pas au véhicule de fonction, à passer du temps en bureau ou à être stationnaire sans rien faire. J’enchaînais les heures supplémentaires, parce que j’avais toujours le crédit de mon hospitalisation à rembourser et je faisais partis du capital « mais non, on est pas raciste, regardez on a une p’tite asiat’ ! ». Ca aidait malgré moi, à ce qu’on essaie pas de me mettre à la porte et même à être promue assez rapidement.

Y’a eu Taylor. C’était une collègue, a peu près du même âge. On s’est rencontrées pendant un renfort sur le poste dans lequel je bossais. Elle voulait qu’il y ait plus, moi, non, pas vraiment. Elle a pas aimé, mais on a continué de se voir, on habitait même ensemble. J’étais dans le déni de ce que ça représentait, j’imagine. Même aujourd’hui, j’arrive pas trop à savoir si ça avait de l’importance ou non. Je crois que ça aurait pu avoir de l’importance si elle avait été là, « ce jour-là ».

« Ce jour-là », c’est le premier jour où j’ai compris que le job, c’était pas le monde des bisounours. Que l’arme, à ma ceinture, elle n’est pas là que pour faire joli. C’est la première fois que j’ai eu à tirer sur quelqu’un. Un pauvre type désespéré qui… Enfin, c’est pas important. Il est mort sur le coup et le premier truc qu’on m’a dit, après « ça va ? », c’est « t’inquiète pas, ça va aller, t’étais dans tes droits. »

Ça m’a anéanti. Comme s'ils avaient perdu leur humanité au travail, banalisant des actes aussi lourds de conséquences que celui-ci. Une famille brisée, l'image de la police dégradée, l'indifférence totale de mes collègues, ce n'est pas tant le fait d'avoir ôté une vie qui m'a atteint, mais de constater tout ce qu'il y avait autour. De voir des collègues qui s'acharnaient sur des jeunes qui volent pour survivre, prendre ma défense quitte à rester plus tard au bureau, alors que l'acte était infiniment plus grave, qu'il soit justifié ou non.


J’en ai parlé à Taylor. Je me suis confiée, pour la première fois et elle a pas vraiment su réagir. Parce que la seule personne à qui j’acceptais de parler de moi, jusqu’à lors, c’était à mon frère. Lui, il était en mission et moi, j’étais perdue. Alors j’ai replongé. Ça tombait bien, j’avais été mise en repos de force pour prendre le temps de digérer ça. Ça tombait mal, parce que je me tuais trop au boulot habituellement pour avoir le temps de réfléchir.

J’ai vite réussi à arrêter, quand j’ai enfin réussi à avoir mon frère au téléphone. La corde qui me rattache à la sobriété, en somme. Une semaine d’hospitalisation, les médicaments m’aidaient à me sentir un peu mieux et j’ai voulu mettre fin à mon arrêt.

Sauf qu’on m’a demandé un test urinaire. Alors, encore une fois, j’ai essayé de parler à Taylor. C’était terriblement humiliant, de lui demander de le faire à ma place. Elle m’a dit, j’ai encore les mots en tête : « je te balancerai pas Leo’, mais je ne veux plus jamais entendre parler de toi. » puis elle a déménagé après deux ans de vie commune. Elle est partie en moins d’une journée et j’ai dû payer une inconnue pour passer les tests à ma place.


Au boulot, c’était différent. Les regards étaient différents, parce que le mien l’était aussi. J’avais pris une vie, pour protéger celle d’un enfant. Aux yeux des zombis, ça faisait de moi une sorte de héro, j’étais plus le quota racial du poste, mais plus le « non, mais toi, t’es pas comme les autres ! ». Ça me mettait encore plus en colère. Je commençais à répondre et le revers de la médaille du monde américain normalisé me le faisait bien payer. J’ai beaucoup moins progressé depuis.

Si les autres m’ont marginalisé à la base, c’est moi, qui commençais à marginaliser les autres. Parce que j’avais pas énormément de mérite et j’étais pas toujours droite, mais plus que la plupart d’entre eux. J’avais de quoi faire sauter au moins un quart de mon équipe et avec le recul, j’aurais sûrement dû le faire, parce que c’est bien la peur que ça arrive, qui a fait que m’on supérieur m’a fait muter dans cette ville paumée. « Blurrydale ». C’était loin. Ça me mettait en rogne parce que ça allait être moins pratique pour voir mon frère.

Mais les choses changent, c’est comme ça et une fois sur place, malgré le budget bien trop limité de ce pauvre poste de police. En revanche, la contrepartie de cette mutation, c’était le fait de passer capitaine et pour la première fois depuis que je ne traîne plus avec des camés, c’est-à-dire, pour la première fois de ma vie d’adulte en étant sobre, le racisme n’a plus vraiment sa place. Probablement parce que c’est une idée douteuse de contester les ordres de son chef.

Mine de rien, la vie loin de la grande ville, elle était différente. Moins de bruit en allant courir, moins de monde en allant faire les courses, les bars moins remplis en dehors des évènements sportifs, tout est plus tranquille, mais les têtes, elles, ont comme un air de récurrence, surtout au poste.

≡ who's behind this ?
pseudo, prénom. (pronoms) etoile sauvage, juliette, elle âge, pays. 24 ans, france fréquence de connexion. variable comment as-tu connu le fo? dc de @Jezabel McBride & @Lune Price type de personnage. inventé crédits. moi-même. le mot pour terminer. Ui. rang.
Code:
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Zachary Hoffman
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Zachary Hoffman

the fuckin great gatsby
fondatrice

on stage
≡ âge : 26
≡ pronoms : il
leona steele ≡ garden in the bones Zarvin
≡ statut : embourbé dans un mariage arrangé qu'il considère sans importance. c'est du côté de l'aile gauche de la patinoire que son coeur balance.
≡ occupation : héritier de la fortune familiale. hr manager pour la chaine d'hôtels de luxe hoffman hotel resorts.
≡ activités : hockeyeur, ailier droit et capitaine des blurrystorms (hockey sur glace).
≡ adresse : #44 mayflower cove, la villa de toutes les fêtes, données par ce gatsby des temps modernes.
≡ faceclaim : rudy pankow.
≡ crédits : unknown (av). self (sign). dailypankow (gifs).
≡ triggers : banalisation de la maladie mentale, violences sexuelles et sexistes.
≡ warnings : pression familiale, mariage arrangé, comportements auto-destructeurs, alcoolisme.
≡ pronoms irl : elle
≡ compte principal : zachary hoffman.
≡ comptes : zachary hoffman, liam mckinley, beverly bluebird, marius stonem, brett dellinger.
≡ présence : présent·e.
≡ connexion : quotidienne, réponse une fois par semaine.
≡ préférences rp : 400-1900 mots selon les rps • narration et dialogues en français, quelques tournures de phrases en anglais • rp à la troisième personne • répond selon l'envie et l'inspiration, pas dans l'ordre • joue au feeling.
≡ messages : 3018
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() Dim 22 Oct 2023 - 17:25
               

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Ravie de revoir Leona par ici, y’a quoi remettre un peu d’ordre dans les parages tu peux me croire! eheh eheh


think I'm fallin' in love if you're askin'. got my heart in my throat and I'm gaspin'. I want you to want me.
violence is never the answer. - hm, have you seen hockey ?
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Leona Steele
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Leona Steele

Q U E E N
administratrice

on stage
≡ âge : 28
≡ pronoms : elle
leona steele ≡ garden in the bones B3bp
≡ statut : célibataire, même si elle n'en est pas vraiment certaine, les retours d'un fantôme du passé obnubile son corps et son esprit
≡ occupation : capitaine du poste de police de blurrydale, une responsabilité nouvelle.
≡ activités : beaucoup de sport, un peu trop de temps au bar, des heures supplémentaires, de quoi raccourcir les semaines.
≡ adresse : #49, whalers bank
≡ faceclaim : stephanie pham
≡ crédits : me
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≡ warnings : violences policières ; racisme ; drogues dures ; tabac & alcool ; homicide ; armes à feu ; ptsd
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≡ comptes : jezabel ; stanislas ; avery
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≡ préférences rp : ≡ 600 ~ 3500 mots
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() Dim 22 Oct 2023 - 17:30
               

Zachary Hoffman like ce post.



Trop contente de la reprendre également brillant

Mais c'est tout l'objectif ! J'ai fort hâte ! heart eyes mfer
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Luzia Cordeiro
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Luzia Cordeiro

a girl is a gun
membre

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≡ âge : 28
≡ pronoms : elle
leona steele ≡ garden in the bones 2TMb2tW
≡ statut : célibataire, elle a récemment coupé les cordes de son cœur, puisque décidément l’amour n’est pas fait pour une cordeiro.
≡ occupation : elle "bosse" pour son père dans le resto familial, AKA elle l'aide à gérer des affaires pas du tout légales dans un cartel de drogues important appelé UCS.
≡ activités : trop occupée pour avoir des passe-temps, vous la trouverez cependant en mode destruction d'assiettes derrière le resto familial, quand la pression est trop haute.
≡ adresse : la maison familiale des cordeiro à blurrywoods.
≡ faceclaim : bruna marquezine.
≡ crédits : moi (avatar), self (gif, sign).
≡ triggers : maltraitance animale, vomi (image en rp c'est ok), tentative de suicide (si je ne suis pas avisée avant).
≡ warnings : mort/meurtre, trafic de drogues, ptds, cauchemars sur les événements traumatiques, troubles de l'anxiété, addiction, utilisation d'armes à feu, grossesse non désirée (2023), avortement (2024).
≡ pronoms irl : elle
≡ compte principal : luzia cordeiro
≡ comptes : luzia cordeiro + chiara costa + ambre hoffman.
≡ présence : présent·e.
≡ connexion : pas disponible durant mes heures de boulot, je fais de mon mieux pour passer en am et pm.
≡ préférences rp : environ 500 mots, je rp à la troisième personne, c'est ce que je préfère lire, mais je m'adapte.
≡ messages : 1246
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() Dim 22 Oct 2023 - 18:39
               

Leona Steele like ce post.



félicitations !

Ta fiche est validée, bienvenue parmi nous ! heart eyes mfer

Leona a tout un parcourt! J'ai hâte de voir qu'est-ce que la petite ville lui apportera! in love
Au plaisir de te voir en jeu (trois fois plutôt qu'une) coeur coeur


Tu peux vérifier que les bottins sont bien à jour avec ton personnage ici, ici, ici et enfin et nous contacter par mp si tu remarques une erreur, nous pouvons toujours nous tromper.
espace perso ≡

Maintenant que cette étape est terminée, c'est le moment d'intégrer ton personnage sur le forum !
Pour commencer, tu peux poster et remplir ton espace perso dont tu trouveras le modèle obligatoire ici. Cet espace permet de regrouper la chronologie de ton personnage, tes liens, tes rps et tes recherches. Si tu le souhaites, tu peux poster à la suite du modèle un moodboard, une playlist, des notes... tout ce dont tu as envie ! Le tenir à jour permettra aux autres membres de te proposer plus facilement des liens brillant

rp et one-shot ≡

Tu peux maintenant te lancer à rp ! Si tu ne sais pas par où commencer, tu peux aller voir ce post qui te permettra de trouver un partenaire, un rp libre auquel répondre ou signaler si tu en ouvres un pour que quelqu'un puisse venir jouer avec toi ! Tu peux également ouvrir un sujet pour poster des one shot, c'est-à-dire des rp uniques sans partenaire. Tu trouveras le modèle obligatoire ici ! étincelles

réseaux sociaux ≡

Que serions-nous sans nos téléphones et internet ? Tu peux aller dans ces sujets pour créer compte instagram et la playlist spotify de ton personnage et découvrir ceux des autres leona steele ≡ garden in the bones 1f440

discord ≡

Enfin, si tu ne l'as pas fait déjà fait, tu peux rejoindre le discord du forum si tu le souhaites. Ce n'est pas obligatoire, ce n'est qu'un petit plus mais nous serons ravi·es de t'y accueillir ! in love

Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le staff par mp sur le compte @blurryfaces , nous sommes là pour t'aider célébration

Bon jeu sur Blurryfaces !

le staff


and then she knew
that you could
become homesick
for people too.
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