identité.avery, nom évocateur : « souverain des elfes », triste romantisation d’une réalité amer, au sein de l’empire hoffman, royaume dérobé, souveraineté arrachée par un cousin méprisé malgré les lunes depuis lesquelles elle ne laisse transparaître que des sourires finement dessinés tandis que son être tout entier ne rêve que de lui arracher le trésor qui lui a été injustement dérobé.

âge, date et lieu de naissance. proche de la sortie de l’âge maudit, vingt-sept longues années d’existences portées à bout de bras : trop longue, ou peut-être trop courte danse : elle n’a pas encore offert son âme au diable, mais elle est prête à le faire pour parvenir à la fin d’une histoire. Genèse à l’hôpital de Boston le 1er décembre 1996 à l’hôpital de Boston, sous les traits protecteurs et invisibilisés du serpentaire.  

origines et nationalité.écrous des terres d’Europe, fille d’Agénor sillonnant dans le mécanisme complexe d’un ADN riche d’histoire dont les instruments les plus fins distingueront les racines Ashkénazes chargées de mythes et d’histoires. C’est en revanche bien la nationalité américaine qu’atteste un simple morceau de papier, comme pour tenter de simplifier la machine infernale et la purifier de tout agrégat qui ne s’avérerait nécessaire.  

statut civil et orientation sexuelle. un mariage vide de sens à l’aube de sa vingt-cinquième. Intérêts financiers convergeant, une collaboration purement matérielle sans l’accroche du moindre sentiment de deux êtres ne résident pas sur le même lopin de terre, les ambitions brûlantes d’avery bien trop denses pour accepter les chaînes de qui que ce soit. union secrètement libre, d’un accord tacite bien qu’elle a depuis déjà fort longtemps recueillie toutes les preuves nécessaires d’adultères légal pour se sortir de toutes les éventualités. Cœur de fer, elle convoite ce que le monde peut offrir, tout ce que le monde peut offrir et se sait assez saine d’esprit pour ne pas convoiter l’amour, bien qu’elle soit capable de le ressentir. Gris-romantique, les corps ne l’intéressent aussi peu que les corps : « une nuit de folie pour une vie d’ennuis », elle ressent bien de l’attirance physique et sait distinguer le beau, bien qu’elle lui accorde une valeur universelle, lit cadenassé par une bardassée de contrats tous plus lourds les uns que les autres, sécurité et confidentialité oblige, elle se considère demisexuelle.

emploi et activité, situation financière. officiellement, elle est affublée du titre de community manager pour le compte de la famille Hoffman. Dans les faits, tapie derrière les reflets bleu de son écran, la voilà manipulant et traquant l’information, le vrai du faux comme une véritable charogne. Entretenue par la fortune familiale, elle porte le poids de l’ombre de la toile infernale, efface les traces, dévoile les fausses pistes et traque sans relâche à l’affut de l’information.

situation familiale. Père déchiré par la perte de l’être aimé, mère arrachée dans un accident de voiture, plaie qui ne cicatrise pas dans la famille de l’ombre, tragédie inexplicable, teintée d’une once de mystère, saupoudré d’une bonne dose de mensonge pour produire le poison qui alimente Avery depuis une décennie. Plus près des yeux, plus loin du cœur, les cousins Hoffman avec lesquels elle fait bonne figure, bien que l’aîné l’ait arraché malgré lui à ses ambitions : hériter de la fortune familiale, mais aussi à une gloire et une ambition à l’échelle de la soif du monde de la petite ombre bien décidée à dévorer la lumière. Avidité, orgueil entretenue par les décisions de son oncle et de sa tante. Elle oublie souvent de le mentionner, mais elle est également mariée à un homme avec qui les relations ne s’arrêtent qu’à quelques apparitions publiques communes.

à blurrydale depuis. Plus ou moins toujours avec une interruption d’un peu plus d’une décennie. Lors du décès de sa mère en 2014, heurtée, blessée, mais surtout vulnérable, elle a décidé d’un commun accord avec son père de quitter la ville quelques mois qui sont devenus quelques années, le temps de l’acquisition d’un Master Degree en Stratégies digitales et Data Marketing, suffisante pour obtenir un poste assez important dans l’entreprise familiale pour temporairement abreuver sa soif de pouvoir.  

quartier. #8 Mayflower Cove

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traits de caractère.
hexaco

Cupide, si elle en avait l’opportunité, avery rêverait de diriger le pays… non, le monde entier. Soif de pouvoir démesurée, désirs inassouvis et malsains, elle est incapable d’apprécier quelqu’un si elle n’a pas la conviction profonde d’avoir l’aveugle fidélité et le contrôle dessus, s’expliquant en partie parce qu’elle est…

Emotive , avery a été bousculée par la vie. Confiance difficile à acquérir pour ne pas dire presque inatteignable à ce stade, elle se préserve autant qu’elle le peut des autres, mais si elle parvient à s’ouvrir, elle est bien souvent maternante, trop maternante, s’investissant sans compter dans le bien être de ses protégés. Pour les autres, elle est…

Malhonnête, reflet d’elle-même déformé dans le miroir, perçue plus belle qu’elle ne l’est, plus intelligente qu’elle ne l’est, plus influente qu’elle ne l’est, convaincue de ne pas être hautaine, condescendante ou avide, mais d’une douceur infinie. Avec les autres, c’est encore pire. Rose aux épines ôtées une à une, véritable gloutonne de la confiance et des informations pouvant être confiées par autrui afin de mieux pouvoir les utiliser ensuite en cas de nécessité. Mais malgré son besoin de sécurité démesuré, elle n’en demeure pas moins…

Extravertie, elle supporte mal la solitude avery. Même si elle passe le plus gros de son temps derrière un écran, elle ressent toujours le besoin d’avoir la présence d’autrui autour d’elle. Curiosité poussée uniquement par l’ambition, elle est excessivement fidèle aux quelques personnes qui ont su trouver les mots pour la toucher, émotions tournées vers des amitiés plus limitées, mais bien plus fusionnelles malgré son besoin exacerbé d’exercer une ascendance sur autrui.

Agréable, véritable petite fée des dîners mondains, représentant à merveille les intérêts familiaux : au courant de tout. Du nom de chaque invité, de l’évolution des actions de chaque entreprises, des nouvelles acquisitions jusqu’aux goûts en art des convives. Elle n’a jamais mis les pieds dans un musée, n’a jamais pris le temps d’aller tester le dernier parfum à la mode, mais s’arrangera toujours pour avoir quelque chose à en dire. Observatrice sans être curieuse, elle aime donner l’impression a autrui qu’iels sont le centre de l’attention alors qu’elle n’y voit que son propre intérêt et celui de l’entreprise familiale.

Consciencieuse ne rien laisser au hasard comme seul mot d’ordre. Image impeccablement soignées teintées d’heures de travail non comptées, enquêtant jusque dans les moindre détails à la recherche minutieuse d’informations toujours plus nombreuses, cherchant systématiquement les mots les plus adaptés, les entreprises de publicités les plus pertinentes et ce même si elle doit se rendre en réunion sous les pluies diluviennes, ou le verglas, de jour comme de nuit. Véritable jusqu’au-boutiste, pour ne pas dire perfectionniste, le hasard n’a pas sa place dans le quotidien de l’Hoffman qui traque le diable niché entre les détails les plus infimes.

que pensez-vous des disparitions annuelles, quel impact ont-elles sur votre vie ?Enfant reine chercheuse d’attention comme l’aube chasse les étoiles, Avery avait peur des disparitions. D’abord pour elle, puis, pour ses quelques amis. C’est en grandissant qu’elle a comprit que les disparitions étaient utiles. Le mystère, c’est fascinant, mais aussi terrifiant. Alors, pour se débarrasser de ses propres peurs, elle s’est mise à exploiter celle des autres. « si t’es plus ami·e avec moi, c’est toi qui va disparaître le prochain 10 janvier ! »

La vérité, c’est qu’elle en était assez jalouse des disparitions, Avery : égoïstement, elle aurait aimé que quelqu’un d’assez loin pour que ça ne l’affecte pas de sa famille disparaisse pour que tout le monde prête attention à elle. Mais ce n’est jamais vraiment arrivé.

A son retour à Blurrydale, elle s’est penchée sur la question à ses heures perdues. Malgré sa minutie, se disant que découvrir la vérité ferait d’elle une héroïne locale et aux informations. Mais sa petite mascarade s’est rapidement émancipée quand elle s’est rendu compte qu’elle perdait juste son temps à tourner en rond en courant après des fantômes. Esprit rationnel, curiosité discutable, elle accepte toutes les hypothèses excluant une intervention divine ou diabolique, mais ne s’est jamais vraiment accordé sur une conviction quelconque.

un des quatre éléments. le vent de la victoire. un des cinq sens. la vue pour garder un oeil sur le monde. un des sept péchés capitaux. l'avarice, sans aucune hésitation : avery est à une lettre d'un tout et c'est équivalent à ses désirs, sans la moindre concession. une émotion. la joie, celle qu'elle savoure à chaque fois qu'elle remporte quelque chose. une odeur. le parfum de sa mère, qu'elle continue d'acheter par palette et asperger chaque jour sur son doudou. une chanson. Dust Of The Human Shape - Ghost Atlas une mauvaise habitude. oublier l'existence de son époux un objet du quotidien. son téléphone, pour étouffer la solitude. une légende de blurrydale. le monstre marin, la menace invisible tapis au fond de l'eau un lieu de blurrydale. l'Hoffman Hotel Resort pour le travail, ou le cimetière pour aller voir sa mère.