Réel fille à papa. Non pas qu'il l'achetait. Mais plus sur le lien que les deux entretenaient. Camélia a toujours vouée une admiration hors pair à l'égard de son père. C'est avec lui qu'elle a fait ses premiers pas. « Papa » est le premier mot qu'elle a prononcé. Il lui a temps appris. Petite lors des exposés à faire à l'école sur les personnes que les enfants admirent le plus, Camélia est sans doute redondante, mais elle parle à chaque fois de son père. Mon papa ce héros. Les moments qu'ils partageaient ensemble étaient sincère. Cane a toujours été un père attentionné et protecteur envers sa fille. Camélia, elle, est une enfant pleine de vie et très curieuse. C'est son père qui lui a apprit à se défendre seule pour se sortir de situation délicate. Mais la naïveté de la jeune Camélia prend petit à petit son envole durant son adolescence. L'absence de son père devient de plus en plus pesante. Elle se rend compte que son père, manque tellement d'étape dans sa vie.

C'est suite à la séparation de ses parents que la jeune fille commence à vriller. Elle en veut à la terre entière. À ses parents plus particulièrement. Inconsciemment elle fut témoin de trop nombreuses prises de tête entre eux. Trop violente pour une gamine à peine âgé de dix ans. Elle se cache. Elle pleure seule dans son coin. Elle ne comprend pas. Elle grandit dans cette atmosphère étrange. Des parents séparés, mais encore unis par un contrat de mariage. L'image de son père, qu'elle admirait tant, change rapidement. L'amour se transforme vite en haine. Elle finit par comprendre. Comprendre que son père a fauté. Une fois, puis plusieurs fois, jusqu'à faire partir en éclat son mariage. Elle qui était si pleine de vie se renferme sur elle-même. Sa mère devient une victime collatéral de cette haine qu'elle vous à son père. Sa vulnérabilité elle ne veut pas la faire voir. Alors, à la tomber de la nuit seule dans sa chambre, Camélia se brûle elle-même à l'aide d'un briquet. Elle n'arrive plus à gérer ses émotions, ni même se sortir de la détresse qui l'habite. Ce geste qu'elle pratique discrètement au début, devient une habitude dès que quelques choses la contrarie, l'aidant à relâcher la pression. Ce geste, est simplement le symbole de la souffrance interne de Camélia.

Il y a autre chose vers laquelle Camélia se tourne suite à la séparation de ses parents. Le sport. Plus particulièrement, La crosse. C'est lors d'une initiation à l'école que la jeune fille découvre ce sport. Et très rapidement, elle décide d'intégrer l'équipe de la ville. Camélia est douée, et finit rapidement par de faire une place dans l'équipe. Équipe, qu'elle considère comme sa deuxième famille. En plus de La crosse, la jeune Murray pratique le surf. Très à l'aise sur sa planche de surf, elle ne craint pas de se retrouver face à d'énorme vague. Ce qu'elle aime dans ce sport c'est le fait de se retrouver seule. Même si la jeune fille apprécie les sports d'équipe, le surf lui permet de relâcher la pression. D'essayer d'elle-même de sortir de ce cercle infernal d'automutilation dans lequel elle s'est enfermé seule.