RadioactiveFils unique, chéri et adoré. Marvin est le seul héritier de la branche principale des McCarthy. Celle qui se transmet d’ainé en ainé depuis des générations. Bien que souhaitant d’autres enfants, le couple d’Allister et de Siobhan McCarthy, n’y parviendra jamais. Deuil silencieux qui s’est transformé en une pression sourde sur les épaules de leur seul et unique. Celui qui se doit de perpétuer la lignée. Les multiples questions, sur celle qu’il compte épouser. À mesure que sa trentaine approche, les attentes se font plus lourdes. Il dévie, écarte le sujet, se focalise sur le professionnel et sur le hockey. Depuis toujours, Marvin doit briller. Fort. Il doit exceller, il doit être bon en tout. Un fils parfait, celui qui rendra les siens fiers. Cousins et cousines dans l’ombre de celui qui va hériter de tout. Des jalousies autant que des alliances, derrière les portes closes et les secrets. Tout pour se forger sa propre existence, en tâchant de ravir les siens. Parents aux exigences masquées derrière les sourires hypocrites et les questions intrusives. Mais qui pourtant, ont mis un point d’honneur à l’élever eux même. Sens de la famille, à l’irlandaise. Partagé entre cette terre d’adoption américaine et celle des siens. Comté de Kerry dans lequel il va plusieurs fois par an, s’immerger dans cette culture dont il connait les codes et les traditions. Fier mélange de cette américanisation embrassée et de ses racines plus anciennes.

Sharks Les chiffres, la tête qui percute. Marvin est brillant dans des domaines qu’il sélectionne. Les probabilités, les calculs, la finance. Il réussi à se hisser, en plus du soutien de ses parents, à Wharton, fier de ce diplôme d’Ivy League qui lui apportera une crédibilité supplémentaire dans le milieu. Ses études seront partagées entre de paradoxalement bons résultats, côtoyant de près de l’absentéisme à cause des fêtes étudiantes toujours plus folles, dans un appartement sans arrêt sans dessus dessous. Marvin y vivra la plupart de ses premières expériences loin du joug de ses parents. Mais aussi, les premières mauvaises décisions d’une longue liste. Quelques déboires étouffés par la puissance des siens et de l’argent grassement offert sous l’excuse d’une donation. Dans son monde de riches et de puissants, la morale n’est qu’une question de prix et de zéros derrière le premier chiffre.

Natural Il n’est même pas certain qu’il se serait destinée au hockey de lui même, si son père ne l’y avait pas poussé. Marvin apprend, jeune. Son père l’y forme, cours de patin et bientôt,  le voilà qui rejoint les Blurrystorms. S’il sera curieux au départ, rapidement, le gout pour l’adrénaline de ce sport brutal et intense, deviendra une drogue. Il en adore chaque sensation, la vitesse sur la patinoire, marquer des buts, et les altercations. La passion de son père devient une fierté, en voyant son fils exceller sur la glace. Marvin se démarque par un talent certain, rapidité qui s’allie avec une brutalité qui ne l’effraie pas. Il se taille la part du lion, continuant en grandissant. Repéré même, par quelques équipes de plus grandes envergures.
Mais les Blurrystorms reste son équipe de coeur. Celle qui l’a vu grandir.
Palmarès qui se développe avec eux à mesure que l’équipe gagne en ampleur. Des matchs de plus grande envergure et surtout, un trio d’attaque. S’il est d’abord amer de se faire évincer pour le poste d’attaquant centre, il réalisera comme tout était écrit. L’ailier droit et gauche formant un binôme parfait. Hoffman qu’il connaissait déjà, de leur monde doré, qui devient un allié sur la glace. Une extension de lui. Les yeux qui s’accrochent à chaque but, les sourires et hochements de tête à distance. Alliés dans les victoires et le besoin viscéral de s’imposer. Complicité évidente qui se noue plus fortement encore dans la passion partagée. Les longues soirées à regarder des matchs de la NHL, affalés sur le canapé de la villa de l’un ou de l’autre, à beugler sur l’écran géant de télévision, à renforcer leur lien au delà même de la patinoire.  S’il a parfois songé à partir, embrasser pleinement cette carrière ailleurs et en vivre, son binôme avec Hoffman le raccroche à cet endroit et à cette équipe. Les Blurrystorms qu’il ne se voit plus quitter.

Gold L’allure. Le charisme plus tranchant que d’autres. Les costumes, les chemises, l’apparence toujours très chic et soignée. Le port altier. Les danses de salon, la culture, les connaissances politiques, le bien parler. Marvin ne laisse pas de place aux doutes quant au monde dans lequel il est né. Il attire les convoitises et le succès, en joue volontiers. Les fêtes, les excès, les flirts et les histoires qui ne durent pas. Les petites amies qui ravissent les parents, les aventures masculines pour nourrir ses besoins et ses évidences. Parfait jeu d’apparence, derrière les sourires hypocrites mais les regards assassins. Marvin évolue avec habileté dans ce monde de la haute, duquel il connait chaque code et desseins. Populaire à l’école, le physique qui plait, l’argent qui fait le reste. Drapé dans son arrogance et dans cette élite qu’il ne souhaite pourtant pas quitter. Il n’est pas de ceux dont le rêve est de s’enfuir loin de la fortune et du confort, au contraire. Il voudrait juste pouvoir dicter ses codes, loin d’une tradition conservatrice qu’il juge désuète. La pression noyée dans les fêtes, dans les sensations qu’il recherche à tout prix. Gosse de riche avide du toujours plus.

Demons Violence sourde qui n’a de cesse de se faire plus imposante à mesure qu’il grandit. Depuis toujours, Marvin a un coté colérique et impulsif. La violence physique se fait plus insidieuse. De casser des objets ou des meubles, il en vient à cogner. Grand sportif depuis toujours, le corps taillé, la force de ses poings fait rapidement des dégâts. Aussi, ses parents le font consulter. De médecin en psychiatre, on finira par lui prescrire des anxiolytiques censées le détendre et calmer ses pulsions destructrices. La seule chose que ces cachets feront vraiment, en plus de le canaliser un temps, sera de lui développer une addiction. Le besoin de calmer cette colère sourde, née des répressions subies et au contraire, de la pression appuyée. Celle qu’il vit au quotidien par ses parents. Celle qui en devient d’autant plus suffocante lorsqu’il réalise que seuls les hommes lui plaisent vraiment. Evidence qui est comme une guillotine au dessus de sa gorge, prête à abattre sa sentence. Marvin augmentera alors petit à petit la dose de ses médicaments, passera à des plus forts, plus fréquemment. Jusqu’à cette dépendance qui le ronge aujourd’hui. S’il donne l’illusion que tout va bien, qu’il se sent bien, ses cachets ne sont jamais bien loin. Benzo devenu besoin plus que simple appui.

Symphony Les McCarthy et les Hoffman dont les patriarches sont amis depuis toujours, ayant fait leurs études ensemble. Depuis tout gamins, leurs fils ainés se côtoient. Des vacances communes à Aspen tous les ans, du ski à deux, des séjours en Irlande au château McCarthy à se rouler dans l’herbe en jouant au rugby ou monter à cheval. Ils ont toujours été proches. Si l’amitié prime au départ, pure et sans tâche, l’adolescence bouleverse tout. Puberté qui leur réussi à tous les deux. Les corps qui se dessinent, les hormones qui les chamboulent. Le regard de Marvin changera, petit à petit. Il ne verra plus Zachary de la même façon, laissant ses yeux courir par moment le long de sa silhouette avec curiosité. Il ne lui en parlera jamais, bien trop gêné par cette réalité. Mais en continuant de grandir, la chose ne fera que se renforcer. Des oeillades discrètes, de temps en temps, elles se feront plus appuyées. La contemplation lointaine se transformera en quelques gestes légers. Les sentiments naitront, s’intensifieront. Marvin gardera le secret pour ne rien briser entre eux. Mais aussi persuadé que Zachary ne voit en lui que cet ami d’enfance avec lequel il a grandit. Jamais la possibilité d’un plus sur fond de sentiments et d’attachement.

En vrac Redbull et Jägermeister, son poison en soirée - Paris sportifs en tout genre - Collection impressionnante de montre de luxe, Vacheron Constantin, Patek Philippe, Jaeger-LeCoultre, tout un tas de marques prestigieuses par lesquelles il jure, y passant un fric fou - Toujours élégant, les chemises, les pantalons bien taillées. Jamais tape à l’oeil, toujours dans un luxe mesuré mais dont les factures et les logos discrets, ne laissent pas de place aux doutes - Garage rempli de plusieurs voitures anciennes, de collection, une vraie passion, son petit bijou favori étant une Aston Martin DB5 de 1964 - Possède son permis moto, passé dans le dos de ses parents - Fume occasionnellement des clopes en soirée ou lorsqu’il se sent très stressé - Le dernier cri, toujours, gout prononcé pour le beau et le neuf.