dreams — freedom of the waves.  au coeur de la ville de San Diego, petit à petit l’oiseau fait son nid. Au sein d’une famille modeste mais dont les galons de l’amour et du soutien ont forgé un foyer uni. Un père ayant fait des études de médecin avant de choisir un chemin où son utilité sera pleine et entière pour son pays. Nombreuses sont les semaines d’absence mais les sentiments tiennent le couple Montoya. Première naissance, celle d’Alba, cette première lueur d’un levé de soleil qui vient cueillir de ses perles claires : la lumière de la ville. Telle fille, tel père, elle est aventurière très tôt et volontaire d’une curiosité qui concerne peu d’enfance à son jeune âge. Au bord de la mer, elle flirte avec les dunes de sable de la région, avant de prendre les vagues telle une enfant de l’eau qui s’épanouie au coeur de son élément naturel. Enfant pleine de vie qui se dissimule derrière des expressions abstraites de mystères que l’on peine à résoudre. Amie fidèle et altruiste, son humilité ne cesse de s’étoffer entre passion et originalité. De sa mère, elle partage l’esprit de famille, le sens des traditions surtout lorsqu’il s’agit des traditions culinaires. Avide d’apprendre, adepte des découvertes et associe avec aisance le sucré au salé pour ravir les papilles de son entourage. Digne fille de son paternel, elle tient de lui sa dévotion de la justice, mais surtout de faire le bien autour d’elle. Grande soeur protectrice et dévouée, elle prend soin de son petit frère, Asher, pour qui elle déplacerait des montagnes. Complice fraternelle en dépit de  presque dix années d’écart. Fusion d’un lien qui se renforcera un peu plus dans l’avenir. Les rêves dynamisent son aspiration à son existence, comme une lumière vivace qui ne s’éteindra jamais. À cette époque, elle le pensait vraiment. Elle songeait que jamais rien ne pourrait l’arrêter, que rien ne pourrait jamais arriver à sa famille. À cette époque, les rêves étaient denses, intenses … seulement, les rêves sont à l’image des vagues quelques fois : ils continuent de revenir comme les vagues qui s’échouent sur le bord d’un rivage.

lights — the stars shine with depth. les lumières ne cessent jamais de briller même dans l’obscurité, elles poursuivent leur objectif commun : celui de guider le chemin de chacun.  Des citations qu’elle tient de son père et qui trottent toujours autant dans sa tête actuellement. Au cours de sa dix-septième années, Alba apprend la disparition de son paternel au cours d’une mission militaire à l’étranger. Celui qui sauvait des vies, a perdu lui même la sienne en sauvant celles de ses frères d’armes. Sa mère qui a toujours été forte, s’effondre quelques mois et durant ces quelques mois c’est l’adolescente qui porte le foyer à bout de bras. Une force d’esprit où elle se met entre parenthèses, aidant sa mère dans son restaurant tout en s’occupant de son jeune frère. Sa mère prend la décision de vendre le restaurant, de déménager pour offrir un nouveau départ à ses deux enfants et apprivoise cette nouvelle existence. Direction le Massachusetts où tout est a reconstruire.  La perte de son père été un évènement profond et douloureux qui l’a marqué, l’empêchant de tisser d’autres liens pendant une longue période. S’attacher c’est prendre le risque de souffrir alors elle fait cavalier en solitaire - comme on dit. Elle poursuit ses études à Boston où elle étudie le marketing et la finance et obtient son diplôme en étant major de sa promo. Le rêve de son enfance bouillonne encore dans ses veines à ce moment et c’est grâce au petit héritage que son père lui a laissé à elle et à sa mère, qu’elle se lance pour monter son propre restaurant. Une pizzeria à l’image de sa personnalité, de ses souvenirs aussi. Son père avait raison, les lumières n’ont pas réellement de fin, elles brillent dans les profondeurs même les plus douloureuses ou sombres.

breathe — between two lungs.  le quart de siècle soufflée un soir d’été, les prémices de l’amour tourbillon tout autour d’elle avant de finalement laisser l’échappée des émois prendre elle dessus sur la raison. On ne vit qu’une seule et unique fois, la folie prend le pas sur sa rationalité qu’on lui connait bien. Elle rencontre Reid au cours d’une soirée organisée entre amis et le coup de foudre de veut immédiat. Tout s’enchaine très rapidement, un mariage puis en dépit d’une prise de contraceptif : elle tombe enceinte. Le couple n’avait aucunement prévu de devenir parents dans l’immédiat quand bien c’était dans leurs projets. Reid est un musicien dont la renommé s’envole depuis des années et gagne en popularité. Pour autant, l’arrivé d’un petit Malo neuf mois plus tard rend la famille heureuse. Une émotion qui s’étiole au fur et à mesure des années. Le petit garçon subit souvent l’absence de son paternel qui se produit un peu partout sur le continent. Dès lors, le lien mère/fils se renforce. Bien évidement, Alba peut compter sur son petit frère et surtout sa figure maternelle afin de l’aider à garder quelques heures le garçonnet quand celui ci n’est pas à l’école. Des années de bonheur qui n’est plus qu’une image perçue de l’extérieur. En effet, la jeune Castel ne laisse rien paraitre et fait bonne figure pour ne pas dépeindre la réalité à son entourage mais surtout pour épargner la douleur à son petit garçon. Voilà plusieurs mois que son mari fréquente les mauvaises personnes et lorsque ce n’est pas cela c’est l’alcool. Une addiction qui fait ressortir des travers chez Reid. Ce dernier dépeint une violence que la brune ne soupçonnait guère et le jeu de l’impuissance mentale gagne en force lorsqu’il en use. Entre deux respirations, elle remonte à la surface et lorsque ce n’est pas le cas, elle souffre en silence.

hope — the taste of the forbidden. le jeu se referme sur une discussion le temps d’une soirée. Des verres qui s’entrechoquent à répétition avant d’en venir à la confession de l’un de ses plus grands secrets. Les lèvres ne sont plus scellées et l’audace de la vérité prend vie en quelques mots. L’astre solaire qu’elle est dévoile ce qui se cache derrière ses sourires : la réalité. Celle où elle ne s’entent plus avec son partenaire, des soirées imprévisibles où elle ne sait pas si le coup sera porté ou si les reproches ne sont pas des profondeurs pour la tirer un peu plus vers le bas. Elle ne l’a jamais dit à personnes depuis des mois que cela dure mais elle ne sait pas pourquoi ‘elle s’est confié à Angelino. L’alcool aide sans doute mais la confiance elle la perçoit chez lui ; il a la richesse des valeurs familiales mais aussi de la fidélité … dès lors, le jeune homme lui a proposer son aide et l’héberge tout en lui assurant que son mari ne lui fera pas de mal, ne la retrouve pas aussi aisément. Des jours qui sont devenus des semaines. Un laps de temps suffisant pour éveiller la source de sentiments qu’elle pensait éteint. Et pourtant ce genre de sentiment là ne peut être qu’interdit.

come back to the basics.  son poignet gauche est orné de nombreux bracelets, chacun d’entre eux ayant son anecdote, son symbole - elle ne s’en défait jamais.  • elle n’a jamais été attiré par la nicotine, bien que cela peut donner du caractère aux effluves de certaines personnes. • elle adore mélanger les saveurs même si certains classiques sont pour elles des incontournables. • elle change chaque mois la couleur de ses mèches - son frère assure que c’est en rapport avec ses humeurs. • au lycée et à la faculté, elle était membre de l’équipe de volley. • elle pratiquait le surf mais désormais c’est bien rare. • son fruit de prédilection est la mandarine. • consomme énormément de café : sa boisson favorite : l’américano glace. • elle est très proche de son fils, Malo. Ce dernier est un petit garçon très timide et passionné de hockey sur glace notamment l’équipe des Bruins de Boston. • elle est propriétaire d’un petit bouvier bernois de deux ans prénommé Obi.