identité. À sa naissance, ses parents lui donnèrent le prénom de Dylan. Aucune référence à un aïeul, mais plutôt un hommage à l'un des protagonistes d'une série télévisée renommée des années 1990, Beverly Hills. Cette coutume, s'il est possible d'appeler cela comme tel, propre à la famille Bluebird, résonne comme une tradition où chacun des prénoms des enfants façonnent l'image de la famille américaine typique de la classe populaire. elle s'affligent de clichés allant des prénoms jusqu'au nombre d'enfants nés exclusivement pour les allocations, pour bien montrer au monde qu'ils ne sont finalement que des pauvres personnes (dans tous les sens du terme). Pourtant, Dylan n'a jamais remis en question son nom et ses origines modestes. Il s'est forgé avec cette idée, l'acceptant pleinement. Parfois, pour les autres, il prononce bien distinctement son nom de famille, comme pour ancrer davantage son identité. Aucun autre prénom ne s'ajoutait au sien, il est simplement Dylan Bluebird, et cela lui suffisait amplement. âge, date et lieu de naissance. Probablement en raison de sa taille, on ne lui donne jamais le bon âge. Bien avant la majorité, il parvenait déjà à acheter de l'alcool (lorsqu'il ne le volait pas) sans même présenter sa carte d'identité (ça lui est arrivé deux ou trois fois). Parfois, on lui attribue aussi un âge plus bas qu'il ne l'est réellement, sans doute à cause de son apparente immaturité. La vérité, c'est qu'il vient tout juste d'atteindre ses vingt-six ans. Le 11 avril 1998, à Blurrydale. origines et nationalité. Plusieurs fois, il a entendu dire que des racines européennes coulaient dans le sang des enfants Bluebird. Dylan, lui, n'a jamais brillé à l'école, mais s'il se fie à ses rares souvenirs de cours d'histoire, cette affirmation semble plausible, quoique lointaine. Pourtant, rien dans cette supposée ascendance ne suscite en lui une quelconque admiration au point de la revendiquer haut et fort. Lui, il est simplement américain. Mais il semble que même le rêve américain ne veut pas de lui. statut civil et orientation sexuelle. Jusqu'à présent, Dylan n'a jamais pris la peine de remettre en question son orientation sexuelle. Il enchaîne les conquêtes féminines dans des aventures éphémères, ne recherchant rien d'autre que le plaisir charnelle. Célibataire, il n'a réellement vécu que deux histoires d'amour, mais il est plutôt pessimiste vis-à-vis de tout ça. il en est persuadé, toutes les relations sont vouées à l'échec. emploi et activité, situation financière. ce n'est pas un secret en ville, la famille Bluebird est une famille plus que modeste (des cas sociaux) et Dylan ne brille pas par ses exploits (parce qu'il n'en a pas). a dix-huit ans, il a réussi à obtenir son diplôme (il ne sait même pas comment parce qu'il n'a même pas triché), mais il n'est jamais allé plus loin dans ses études. flemme, pas d'argent et ce n'est pas en séchant la moitié des cours qu'il aurait pu obtenir une bourse. alors, il enchaîne des petits boulots qu'il ne garde jamais bien longtemps à force de voler des les caisses pour arrondir les fins de mois. Il ne fait rien pour le moment, mais il arrive à se débrouiller pour payer une partir du loyer en vendant quelques photos par exemple (un turc où il est un peu doué). situation familiale. Quatrième rejeton des Bluebird, cette famille dysfonctionnelle où les parents sont souvent absents. Souvent en voyages, profitant des allocations pour s'offrir des vacances aux soleil. Lorsqu'ils reviennent, c'est souvent parce que madame est enceinte de son énième enfant. D'ailleurs, il est drôle de constater que le nombre d'enfants semble être directement proportionnel aux allocations perçues par les parents. Ils s'enrichissant pour mieux disparaître, laissant souvent la garde des plus jeunes entre les mains des aînés. Aujourd'hui ils sont huit enfants (jusqu'aux dernières nouvelles) dans une fratrie plus ou moins unies. à blurrydale depuis. toujours. n'ayant connu que la pauvreté, il n'est pas facile de pouvoir s'échapper de la ville et de voyager. quartier. whalers bank, toujours chez les parents.

---

traits de caractère. sarcastique, pragmatique, égocentrique, joueur, cynique, franc, direct, borné, rancunier, fatiguant, patient, narcissique, logique, immature, créatif, opportuniste, calme, persuasif, sportif, paresseux, calculateur, flatteur, réaliste, observateur.
Sa devise, "on s'en fout" (de tout), résume bien sa philosophie de vie. Les autres, la vie, l'avenir, tout ça l'importe peu tant que ça ne touche pas à sa propre personne. Parfois, il accorde un peu d'attention à ses frères et sœurs, mais cela dépend des circonstances, car la plupart du temps, il n'hésite pas à privilégier ses intérêts et sa propre personne avant tout. Il a appris dès son plus jeune âge à ne compter que sur lui-même, ses parents étant absents et ses aînés n'ayant pu lui offrir qu'un soutien limité. après tout il n'était qu'un enfant du milieu parmi tant d'autres. (D'une mauvaise herbe ne peut pas naître une jolie fleur.)
Il a l'habitude de traîner seul, choisissant des endroits isolés où il est sûr de ne pas être importuné. Parfois, il fume un peu (beaucoup) et boit quelquefois, mais peu depuis qu'un camarade de lycée est tombé raide devant lui. Dylan se contente généralement du strict minimum que les autres peuvent attendre de lui. Pourquoi se donner du mal pour rien ? Parfois, il essaie de faire des efforts, mais cela se termine souvent en un échec. Pour regagner la garde de sa fille, Alison, il a tenté de se racheter une conduite en rejoignant l'armée, mais il a été renvoyé au bout de deux mois. Faut dire que Dylan n'est pas très futé, c'est ce que ses professeurs n'ont eu de cesse de le lui répéter. Pourtant, il a une excellente mémoire, ce qui lui permet de retenir tout ce qu'il lit, du moins pendant quelques jours. Un jour, un ami lui a demandé de passer un examen à sa place et Dylan a accepté, contre une belle somme d'argent. Depuis ce jour, il lui arrive de lire divers ouvrages juste pour l'argent, car il sait que cela lui permettra de financer un bon avocat pour récupérer sa fille. Cela fait maintenant six ans qu'il ne peut pas s'approcher d'elle, la mère, Diana, l'en empêchant. Malgré ses lettres et ses cadeaux, il suppose que tout est jeté par son ex-copine. Il est un peu nostalgique de naissance de sa fille qu'il n'a pas pu voir grandir et croit dur comme fer qu'il a une fibre paternelle. Mais au fil des années, sa volonté de récupérer Alisson semble être davantage motivée par son ego que par un véritable amour paternel.

que pensez-vous des disparitions annuelles, quel impact ont-elles sur votre vie ? Il est difficile de passer à côté lorsque chaque 11 janvier, les médias font leurs gros titres sur ces disparitions. Pourtant, ces événements n'ont eu aucun impact sur la vie de Dylan ou sur celle de ses proches. Comme beaucoup d'autres habitants de la ville, il lui est arrivé de se questionner sur les origines de ces mystérieuses disparitions, mais cela s'arrête là. Pourtant, quelquefois lorsqu'il était plus jeune, il se voyait partir à l'aventure pour découvrir ce mystère (un peu à la scooby-doo). Aujourd'hui, il est simplement habitué. Il lui est déjà arrivé plusieurs fois de ne pas respecter le couvre-feu pour sortir avec des amis, mais en général, il préfère rester chez lui. Peut-être parce qu'au fond, il n'est pas très rassuré par ce qui se passe à l'extérieur.  

un des quatre éléments. l'eau. un des cinq sens. la vue. un des sept péchés capitaux. la luxure. une émotion. la frustration. une odeur. la pelouse fraîchement tondue. une chanson. hey jude. une mauvaise habitude. dormir avec des chaussettes (pour ne pas les perdre). un objet du quotidien. un peigne. une légende de blurrydale. le fantôme du phare. un lieu de blurrydale. southend harbour.